Lexique
Extraits de glossaires géographique (Méditerranée
occidentale et Maghreb), géologique, écologique, agricole,
forestier, botanique et zoologique (notamment
entomologique), ajoutés de quelques termes arabes et
berbères concernant les usages et traditions marocaines.
Les mots ayant fait l’objet d’une explication dans le texte
ne sont pas repris.
Aberration :
forme individuelle s’écartant de la norme de l’espèce
(synonyme :
variété).
Abiotique :
si
dit d’un facteur physique ou chimique de l’environnement,
qui n’a pas trait à la vie, indépendant des êtres vivants
(synonyme :
mésologique ;
antonyme :
biotique ; voir
aussi :
exogène).
Abroutir :
brouter. Le bois est abrouti quand ses premières pousses
sont mal venues, ce qui oblige à le recéper.
Abroutissement :
action du gibier
ou du cheptel broutant les parties tendres des végétaux
ligneux.
Acaciaie :
formation à Acacia.
Accrescent :
qui poursuit sa croissance après la floraison.
Acheb :
terme saharien désignant le tapis fugace de plantes
annuelles poussant après les pluies, notamment dans les
zones d’épandage des oueds, très apprécié comme pâturage.
Achète :
dépourvu de soies.
Aciculaire :
en forme d’aiguille, linéaire, rigide et pointue
(synonyme :
aciculé).
Acidophile :
se dit d’un végétal qui croît ou vit sur un sol acide.
Acuminé :
s’achevant en pointe finement allongée.
Adaptation
:
processus par lequel un organisme ou une espèce s'habitue à
son milieu.
Adénocarpaie :
formation à Adenocarpus
sp.
Adrar (pluriel
idaren) : montagne (en
berbère) (voir :
djebel).
Adret :
versant d’une vallée exposée au soleil
(antonyme :
ubac).
Adventice :
terme botanique désignant une plante qui colonise
temporairement les cultures, qui croît dans un milieu
cultivé ou géré, sans avoir été semé
(synonymes :
mauvaise herbe,
plante de fourvoiement).
Adventive
(racine) :
une racine adventive est une racine qui naît sur une tige
ou une feuille au lieu de pousser sur d'autres racines.
Aérohalin : milieu
surplombant l’étage supralittoral, soumis aux embruns sans
être atteint par les paquets de mer lors des tempêtes.
Afara :
zone d’épandage des crues dans un lit d’oued où cultures
aléatoires et pâturages temporaires sont rendus possibles
successivement aux pluies (synonyme :
maader).
Affectation :
parcelle d’une forêt subissant un même traitement durant
une période déterminée.
Affleurement
:
partie d'un horizon géologique visible à la surface de la
terre, qui n'est pas recouvert par un sol ou de la
végétation.
Afforestation :
implantation
d’arbres sur une terre initialement dépourvue de formation
forestière (synonyme :
boisement).
Agadir :
grenier fortifié (en berbère) (voir :
igherm).
Agdal (pluriel :
igoudlan) : en
berbère tachelhit, désigne une aire de pâturage collectif
dont l’ouverture et la fermeture sont gérées à des dates
pré-établies par la communauté des usagers. Cette tradition
présente l’avantage d’interdire la pâture durant la période
la plus sensible pour les plantes et renforce ainsi la
vigueur de la végétation, avec report sur pied de la
biomasse disponible en fin de saison.
Aglyphe : se dit d’un
ophidien dont les dents sont pleines et toutes semblables.
Les individus aglyphes, bien que possédant une glande à
venin, sont peu dangereux (certains Colubridés, les Boïdés)
(voir aussi :
opisthoglyphe,
protéroglyphe et
solénoglyphe).
Agro-écosystème :
« L'agro-écosystème
est un ensemble d'agrobiocénoses reliées écologiquement
entre elles par des facteurs climatiques, édaphiques,
topographiques, biotiques, mais dépendant aussi de
l'économie régionale, qui comprend les traditions et
techniques agricoles et le régime alimentaire des
habitants »
(Duvigneaud, 1974).
Aguelmame :
lac naturel.
Aham :
tente nomade en poils de Chèvre (en berbère) (en
arabe :
kheïma).
Aïssaoui (pluriel :
aïssaoua) : membre
de la confrérie religieuse pratiquant l’ascèse, rattachée
au soufisme, fondée au XVIe siècle par Sidi Mohamed Ben
Aïssa, dont la danse extatique des charmeurs de Serpents
est l’un des nombreux rites pratiqués après initiation
auprès d’un maître. La capture des Reptiles est l’une des
sources de revenus des aïssaoua, notamment dans le
Sud-Ouest marocain.
Akène :
fruit monosperme, sec et indéhiscent.
Alaire :
relatif à l’aile.
Alfatier :
formé d’Alfa (nappe alfatière).
Alibile :
propre à nourrir.
Allèle :
l’une des formes possibles d’un gène. Il existe au sein
d'une population différentes versions d'un même gène, on
parle alors des allèles d'un gène. Un individu possède
chaque chromosome en double et donc deux allèles pour
chaque gène.
Allélochimique :
en parlant d’une substance, agissant, à la différence d'une
phéromone, une substance allélochimique agit sur un
individu d'une autre espèce. (Exemple : un Coléoptère
ravageur du Pin comme le Scolyte reconnaît une substance
émise par l'arbre lui permettant de le localiser).
Allochtone :
se dit d’une espèce exotique introduite dans un milieu,
plus précisément une espèce se trouvant hors du domaine
géographique qu’elle occupe ou peut occuper naturellement
sans l’intervention humaine (synonymes :
exotique,
étrangère ;
antonyme :
autochtone).
Allopatrides :
se dit de taxa qui occupent des aires géographiques
différentes, non chevauchantes et s’excluant l’un l’autre
(antonyme : sympatrides).
Allotype :
l’exemplaire du
sexe opposé à celui du type dans une description zoologique
(si le type est un mâle, l’allotype sera une femelle).
Alluvial
:
qui
concerne les alluvions anciennes ou récentes des cours
d’eau. On parle de forêts alluviales, de terrasses
alluviales, de prairies alluviales, toutes inondables en
certaines périodes.
Almou :
pâturage libre (par opposition à l’agdal,
pâturage réglementé).
Alternative
:
agriculture alternative, approche
agricole tendant à établir des modèles pérennisables en
développant des stratégies globalisantes visant à optimiser
les ressources agroécosystémiques.
Alticole :
vivant à une altitude relative.
Altimontain :
relatif à la haute montagne.
Aménagement :
ensemble des opérations définissant un mode de sylviculture
et règlement d’exploitation d’une forêt considérée comme
une unité de gestion, avec comme objectif un revenu
périodique soutenu.
Amendement :
toute pratique
ou substance destinée à améliorer les propriétés physiques
d’une terre à des fins agricoles.
Amétabole
:
Insectes aptérygotes ne présentant pas de transformation
notable entre les différentes mues. Seule la présence de
gonades différencient les adultes des individus juvéniles.
Ammophilaie :
formation à Ammophile des sables (Roseau des sables).
Amplexicaule (botanique)
: embrassant la tige par une large base.
Ampulaire (botanique)
: à partie basale renflée.
Anagenèse :
évolution dans le temps par la transformation progressive
(graduelle) d’une seule lignée par dérive morphologique de
la population (la sélection joue au niveau des individus).
Définie par Rensch (1947) (synonymes :
évolution phylétique,
évolution séquentielle,
gradualisme) (voir
aussi
cladogenèse).
Androcée :
ensemble des étamines et des staminodes d’une fleur.
Androconies :
écailles odoriférantes, n’existant que chez les Papillons
mâles, formant des marques, plages ou taches
androcroniales. Elles sécrètent des substances chimiques
(phéromones) indispensables pour l’attraction des femelles.
Andropogonées :
tribu de Graminées se caractérisant par leurs fleurs
unisexuées et regroupant un millier d’espèces avec soixante
genres.
Andropyge :
genitalia mâles.
Anémochore :
plante dont la dissémination des semences est assurée par
le vent.
Anémophile :
ayant une préférence pour les lieux aérés ou ventés.
Angle
anal : jonction
des bords interne et externe de l’aile postérieure d’un
Lépidoptère.
Anoure :
Amphibien dépourvu de queue au stade adulte (Crapauds,
Grenouilles).
Anoxique :
diminution de la quantité d’oxygène.
Anthèse :
épanouissement d’une fleur.
Anthropique :
dû à l’Homme.
Anthropisé :
affecté par l’action humaine.
Anthropogène
(ou
antropozoogène) : causé
ou provoqué par l'Homme.
Anthropozoïque :
se dit des influences biotiques dépendantes de l’Homme.
Anticlinal :
pli dont la convexité est tournée vers la haut
(antonyme :
synclinal).
Apex
:
zone terminale (d’un organe) ; point de rencontre du
bord costal et du bord externe de l’aile d’un Lépidoptère
(antonymes :
base).
Aphylle :
dépourvu de feuilles.
Apical :
situé à l’extrémité libre d’un organe
(antonymes :
basal,
basilaire).
Apiculé :
brusquement rétréci en une courte
pointe.
Apode : dépourvu
de pattes.
Aposématique :
avertissant, prémonitoire, répulsif ; pour parler de
la livrée bariolée des espèces toxiques ou venimeuses
(exemples : Guêpes, Serpents corail, Zygènes…).
Appétabilité
(ou
appétibilité) : ensemble des
caractéristiques organoleptiques d’un végétal aptes à
susciter l’appétence du cheptel.
Appétable (ou
appétible) :
qui
suscite l’appétence du cheptel.
Aptère : dépourvu
d’ailes.
Aptérygotes
:
Insectes primitifs et privés d'ailes comme les Collemboles
et les Protoures.
Aptitude :
potentialité d’une espèce à coloniser un milieu.
Aquicole :
qui vit dans l’eau.
Aquifère : réservoir
d'eau souterraine, constitué par des roches poreuses et
perméables.
Araire
: instrument de
labour à soc symétrique en bois ou en fer, l'araire fend la
terre sans la retourner.
Aranéomorphe :
ressemblant à une Araignée.
Arbouseraie :
formation à Arbousier, à faciès de matorral dense et élevé
sur sol siliceux, correspondant à un maquis (généralement
pluristratifié).
Aréique :
se dit d’une région aride, d’un sol privé de l’écoulement
régulier d’un fleuve.
Aréneux :
sableux.
Arénicole :
vivant dans le sable.
Arganeraie :
formation à Arganier.
Asif :
cours d’eau, en berbère. L’asif est généralement un oued de
montagne à régime torrentiel (en arabe :
oued).
Association
végétale :
communauté identifiée par son assemblage spécifique et les
espèces qui la caractérisent.
Assolement
:
alternance des cultures sur un terrain donné.
Asthénosphére :
couche géologique plastique du manteau supérieur, située
sous la lithosphère.
Atavisme :
réapparition chez un sujet de certains caractères
ancestraux disparus depuis plusieurs générations.
Atlanto-méditerranéen :
dont la répartition se situe dans un domaine couvrant
l’Occident sud-européen et nord-africain. C’est aussi un
centre de dispersion primordial.
Attrition : en
géologie, c’est un phénomène d’abrasion due aux
frottements.
Autarcie :
doctrine préconisant un régime économique qui tend à se
suffire à lui-même.
Autochtone :
se dit d’une espèce qui se trouve dans le domaine
géographique qu’elle occupe ou peut occuper naturellement,
sans intervention humaine (synonyme :
indigène ;
antonyme :
allochtone).
Autosome :
chromosome non sexuel, donc présent à la fois chez les
mâles et chez les femelles.
Aviaire :
relatif aux Oiseaux.
Avifaune :
partie de la faune constituée par les Oiseaux.
Axillaire :
situé à l’aisselle d’un organe (exemple : bourgeon
axillaire).
Azib :
abri en dur formé d’une bergerie et d’une pièce
d’habitation, à l’écart du village.
Azoïque :
dépourvu de fossiles (et de vie au sens figuré).
Balanitaie :
formation à Balanites (Balanites
aegyptiaca).
Barkhanes :
dans le Sahara, dunes mobiles en croissant et de profil
dissymétrique, alignées perpendiculairement à l’axe du vent
dominant. Progressant par les pointes qui indiquent le lit
du vent, leur dimension modérée les rend susceptibles de
cheminer rapidement et d'envahir les terres
cultivées.
Barranco :
hispanisme difficilement remplaçable en géomorphologie et
qui désigne un long et profond ravin en corridor, ancienne
vallée glaciaire très écorchée.
Basal,
basilaire : situé à
la base d’un organe, de l’aile d’un Papillon
(antonymes :
apex,
apical).
Bassin
versant : espace
géographique (impluvium) limité par un contour à
l'intérieur duquel l'eau précipitée se dirige vers un point
donné d'un cours d'eau. Autrement dit : zone
rassemblant les eaux qui coulent vers une même
rivière ; et en deux mots : bassin
hydrographique.
Beldi :
habitant du bled, par opposition au citadin. Aussi utilisé
comme adjectif pour les produits « du terroir ».
Benthique
:
zone
d’un biotope aquatique située à l’interface entre les eaux
et le substrat.
Béraber
:
dialecte berbère
(tamazight) du Maroc central.
Betoum :
nom arabe du Pistachier de l’Atlas.
Biocénose :
totalité des
êtres vivants (animaux et végétaux) se manifestant en
interdépendance dans un écosystème donné. La biocénose se
compose de trois groupes écologiques fondamentaux
d'organismes : les producteurs (végétaux), les
consommateurs (animaux) et les décomposeurs (bactéries,
Champignons). Cet ensemble est caractérisé par une
composition d'espèces déterminée et par l'existence de
relations d'interdépendance avec l'espace uniforme qu'il
occupe (biotope).
Bioclimat :
ensemble des conditions climatiques d'une région ayant une
influence majeure sur le comportement des organismes
vivants.
Bioclimatologie :
étude de l’interférence climatique sur les végétaux, les
animaux et l’Homme.
Biodiversité
: diversité
biologique qui se mesure notamment par le nombre d'espèces
présentes dans un milieu.
Bioindicateur :
espèce biologique ou animale qui, du fait de ses
particularités écologiques, constitue l'indice précoce de
modifications biotiques ou abiotiques de l'environnement
dues à des activités humaines (synonyme possible
:
indicateur,
marqueur).
Bioindication :
discipline utilisant les bioindicateurs comme outils de
mesure plus ou moins éloquents, notamment pour la veille
sur la santé des milieux (voir :
biosurveillance).
Biomasse :
quantité globale de matière organique (flore et faune) d’un
milieu, dans un temps donné. Dans une forêt,
elle varie entre 300 et 500 tonnes par hectare.
Biome :
chacun des milieux majeurs du globe terrestre (océan,
forêt, steppe, prairie, eaux douces, etc.) définis par leur
végétation, leur faune, leur climat.
Bionomique :
niveau (ou
horizon)
bionomique, ceinture de
végétation identifiée par une ou plusieurs espèces
prééminentes. Il est caractéristique d’un état précis d’un
gradient mésologique.
Biosphère :
zone totale qu'occupent les organismes sur la Terre,
partout où une vie permanente est possible, même au plus
profond de l'océan et dans une partie de l'atmosphère. Ce
concept, appliqué au domaine écologique, a été emprunté au
domaine de la biogéographie, qui elle-même le tient de la
biologie, où la biosphère représente un atome qui serait à
l'origine des corps organisés et dont l'existence est
hypothétique.
Biostasie : phase de
stabilité dans l'évolution du relief, où l'absence
d'érosion est liée à une couverture végétale continue.
Biosurveillance :
utilisation d'un organisme ou d'un ensemble d'organismes à
tous les niveaux d'organisation biologique moléculaire,
biochimique, cellulaire, physiologique, tissulaire,
morphologique et écologique, afin de prévoir et/ou révéler
une altération de l'environnement, ainsi que pour en suivre
l'évolution.
Biotique :
se dit d’un facteur écologique lié aux êtres vivants
(antonyme :
abiotique).Biotope :
ensemble des caractéristiques « non vivantes » et
physico-chimiques (température, humidité, lumière, pH..)
délimitées d’un écosystème, hébergeant une biocénose (flore
et faune) déterminée ; ou autrement formulé :
milieu biologique vital d’une espèce ou d’une
association.
Bivoltin : en
entomologie, se dit d’une espèce qui produit deux
générations annuelles successives (synonyme :
digoneutique).
Bled :
campagne.
Bocage
:
espace fortement cloisonné par des haies denses d'arbustes
et d'arbres, propre aux pays nordiques de prairies et de
cultures.
Boisement :
plantation de jeunes arbres sur un terrain initialement non
forestier (synonyme :
afforestation).
Bona
species : terme de
la systématique confirmant la validité d’un taxon, espèce
non discutable.
Boréo-alpin :
répandu dans les contrées boréales et dans l’étage alpin
des massifs montagneux.
Bosilatre
:
feuille à la base du tronc.
Bouquet :
groupe d’arbres d’âges ou de dimensions similaires.
Bour :
culture sèche, sans recours à l’irrigation (=
agriculture pluviale).
Brin :
arbre de taille modeste, issu de semence.
Brometum :
prairie sèche constituée de Bromes (Graminées du
genre Bromus).
Bromion :
alliance graminéenne dominée par les Bromes (xérobromion,
mésobromion, hygrobromion…)
Broyat :
produit obtenu par broyage de matières organiques
recyclées, notamment utilisé en agriculture biologique.
Cactoïde :
se dit d’une plante dont le port rappelle celui d'un Cactus
globuleux.
Caduc,
caduque : qui tombe
chaque année (feuilles des arbres, bois du Cerf…).
Caducifolié :
à feuillage caduc, tombant durant le repos végétatif.
Calcicole :
qui croît ou évolue sur des substrats calcaires
(antonyme :
calcifuge).
Caldeira
:
zone effondrée dans la partie sommitale d’un volcan.
Callitraie :
formation à Thuya (synonyme :
tétraclinaie).
Cambium :
couche de cellules responsables de l'accroissement en
épaisseur du tronc, des tiges et des racines de nombreux
végétaux.
Cambrien :
première période de l’ère primaire au cours de laquelle
sont apparus les Trilobites.
Canescent :
duveteux de couleur gris blanchâtre.
Canopée
: ensemble formé
par les cimes des arbres.
Cariçaie :
prairie humide essentiellement formée de Laîches
(Cypéracées du genre Carex).
Caudal :
qui concerne la queue d’une aile de Papillon, à savoir une
expansion allongée de l’aile postérieure.
Caulinaire :
relatif à la tige.
Cécidogène :
se dit d'un organisme capable de produire une galle
(synonyme :
galligène).
Cédraie :
formation à Cèdre.
Cellule :
désigne en lépidoptérologie la partie de l’aile du Papillon
située entre la base et le tronc des nervures radiale et
cubitale. La cellule est dite fermée lorsque toutes les
nervures discoïdales sont présentes, et ouverte si l’une
d’elles manque.
Centres
de dispersion : régions
continentales dont sont issues les flores et les faunes.
Cette terminologie ne recouvre pas obligatoirement celle
des centres d’origines.
Cépée :
ensemble de rejets issus d’une même souche.
Cératoniaie :
formation à Caroubier (Ceratonia
siliqua).
Cerne :
couche d’accroissement de l’arbre correspondant à la
production annuelle du bois. On compte les cernes d’un
tronc coupé pour évaluer son âge.
Cespiteux
: qui se présente
en groupe compact.
Chablis :
arbre moribond ou endommagé par des facteurs naturels, ou
renversé sous l’effet du vent.
Chaméphyte :
petit arbrisseau ligneux de hauteur inférieure à 30 cm en
période défavorable ; cas de divers Thyms, Lavandes…
Chaméropaie :
formation à Palmier nain (Chamaerops
humilis).
Chasmophytique :
qualifie une plante qui pousse dans les fentes des rochers
et des parois, là où une petite quantité d'humus peut
s'accumuler et ou l'enracinement est possible
(synonymes approximatifs :
rupicole,
saxicole ou
saxatile).
Chaton :
épi de fleurs unisexuées mêlées de bractées.
Chebkha :
réseau de gorges taillées par un cours d’eau sur un plateau
rocheux.
Chélonien :
Reptile de l’ordre des Tortues.
Chênaie
caducifoliée :
formation à Chêne caduc.
Chênaie-liège :
formation à Chêne-liège (synonyme :
suberaie).
Chênaie sclérophyle : formation à
Chêne à feuilles persistantes.
Chênaie
verte :
formation à Chêne vert.
Chergui :
vent du sud-est, sec et brûlant, pouvant élever la
température à plus de 40 ºC.
Chevron :
désigne, notamment dans l’ornementation d’un Papillon, un
dessin en forme d’accent circonflexe.
Chitine
:
substance organique, souple et résistante, qui entre dans
la composition des téguments des Arthropodes.
Chleuh :
dialecte berbère (obédience du tachelhit) de la région du
Souss (Sud-Ouest marocain).
Chlorophylle
: pigment
responsable de la coloration verte des végétaux et dont le
rôle est essentiel dans la photosynthèse.
Chorion
:
membrane externe de l’œuf.
Chorologie :
science qui a
pour objet l’étude de la diffusion des différents ordres et
espèces de végétaux ou animaux dans tous les espaces
vitaux qui peuvent être colonisés. Elle analyse les
causes climatologiques, pédologiques, historiques et
géographiques à l'origine de la formation des habitats
des espèces particulières, des vies communes ou des
éléments de la végétation.
Chott
:
dans les régions semi-arides, étendue d’eau salée
permanente mais aux rivages changeant, épisodiquement
alimentée par les pluies et subissant une forte évaporation
qui accumule les sels à la surface des limons.
Chrysalide
:
nymphe spécifique du lépidoptère, état transitoire entre la
chenille et le Papillon.
Ciliolé ou
cillé : muni de cils.
Cinétique :
énergie d’un
corps en mouvement. Employé pour l’impact de la pluie sur
le sol, dépendant non seulement du carré de sa vitesse et
de la distribution de la taille des gouttes, mais aussi de
l’angle d’impact avec la surface
réceptrice.
C.I.N.Z. : Code
International de la Nomenclature Zoologique.
Cistaie :
formation à Cistes.
Clade :
groupe monophylétique qui comprend un ensemble d'êtres
vivants et leur ancêtre commun plésiomorphe (= primitif)
partageant en exclusivité une même nouveauté évolutive
apomorphe (= caractères dérivés) (nouveau caractère ou état
évolué d'un caractère). Du grec klados,
rameau.
Cladistique :
issue de l'œuvre de l'entomologiste allemand Willi Hennig
(1913-1976), la cladistique est la science ayant pour objet
l’étude des branchements évolutifs qui ont abouti, à partir
de la première forme de vie apparue sur terre il y a
environ 3,4 milliards d'années, à la différenciation des 2
millions d'espèces vivantes répertoriées aujourd'hui (il en
existe sans doute dix fois plus), sans compter les
fossiles. Les évolutionnistes ont toujours analysé les
caractères des espèces vivantes et fossiles afin de
reconnaître leurs homologies, c'est-à-dire les
ressemblances entre espèces en raison de leur ascendance
commune, mais la cladistique vise cependant, avant tout, à
déterminer « qui est apparenté à qui », plutôt
que « qui descend de qui ». L’analyse cladistique
vise à trouver les relations de parenté par la distinction,
pour un caractère, de l’état primitif (plésiomorphe)
à l’état dérivé (apomorphe).
Cladogenèse : mode
d’évolution graduelle par l’éclatement d’une lignée en
plusieurs rameaux qui sont généralement divergents. Les
causes peuvent être des facteurs géographiques ou
écologiques. (voir aussi :
anagenèse).
Claviforme :
en forme de massue.
Climacique :
relatif au climax.
Climax : stade ultime
et quasiment idéal de développement d’une communauté
végétale. Terme utilisé pour la première fois dans un sens
écologique en 1916 par Frédéric Clements qui décrivait le
climax comme le stade
ultime et quasiment idéal de développement d'une communauté
végétale. Il a été ensuite défini par le botaniste et
géographe Marcel-Henri Gaussen (1891-1981) comme un stade
d'évolution relativement stable et pérenne atteint par une
végétation spontanée, en l'absence d'action humaine au bout
d'une période de cent ans. Le mot désigne à l’origine une
figure archaïque et rhétorique grecque indiquant la
gradation.
Clinal : selon le
mode d’un cline (cf.
ci-après).
Cline :
ensemble de gradients de fréquences alléliques qu’accuse
une espèce sur son aire de distribution.
Clone : plante pérenne
à développement végétatif latéral (développement clonal)
(synonyme :
plante vivace).
Cluse
:
gorge transversale dans un pli anticlinal.
Cocciféraie :
formation à Chêne kermès.
Cochléaire :
en forme de cuillère.
Colluvion :
mélange hétérogène de matériaux d’érosion qui, sous
I'action de la force gravitationnelle, forme un dépôt sur
un versant.
Combustibles
fossiles : collectif qui
englobe le charbon, le pétrole et le gaz naturel, utilisé
pour la production d'énergie au moyen de combustion. Ils
sont appelés combustibles fossiles parce qu'ils sont faits
de restes de plantes et d'animaux fossilisés et riches en
carbone.
Commensalisme :
association de deux organismes dont l’un, le commensal,
tire parti de l’autre, l’hôte, pour s’abriter, se nourrir,
ou se déplacer sans que celui-ci en souffre ou en tire
profit. Les liens entre le commensal et l’hôte sont plus ou
moins lâches et parfois forts poussés. Le commensalisme
n’induit pas des relations symbiotiques et de dépendance
mutuelle.
Communauté :
ensemble d’individus appartenant à plusieurs espèces,
vivant à un endroit donné, à un moment donné.
Concrescent :
soudé.
Connivent :
touchant un autre organe sans se souder à lui.
Continentalité :
caractère climatique dû à l'affaiblissement des influences
océaniques lorsqu'on pénètre vers l'intérieur d'un
continent.
Coprophage :
qui se nourrit d’excréments.
Coprophile
:
qui
croît sur les fientes.
Corolle :
ensemble des pétales d’une fleur.
Corrasion :
érosion due au vent chargé de sable.
Cortège :
groupe accompagnant une espèce zoologique ou botanique
donnée dans un biotope défini.
Corticole :
organisme se développant en relation avec l’écorce des
troncs d’arbres.
Cospécifique :
appartenant à une même espèce.
Costa :
côte, bord antérieur
de l’aile d’un Papillon.
Costulation :
ensemble des nervures des élytres chez les Coléoptères.
Coupe
rase : enlèvement
systématique de tout un peuplement forestier
(synonyme :
coupe à blanc-étoc).
Couvert forestier
:
écran formé par l’ensemble des frondaisons d’un peuplement.
Crassulescente :
qualifie une plante épaisse et charnue, comme les plantes
dites « grasses » de la famille des
Crassulacées.
Craton : socle ancien
au sein des masses continentales, notamment précambrien,
noyau dur granitisé, ayant subi plusieurs orogenèses
ultérieurement arasées, désormais peu déformables.
Crémaster : extrémité
caractéristique de la nymphe des Lépidoptères portant une
série de soies crochues diversement disposées.
Crépu :
densément frisé.
Crispé :
ridé, frisé.
Crustal :
qui se rapporte à la croûte terrestre.
Cryophile
:
qui a besoin de froid.
Cryptique :
qui camoufle, difficile à déceler.
Cryptisme :
ornementation destinée à soustraire l’Insecte au regard de
ses prédateurs. Un exemple en est l’homochromie.
Cryptophytes :
plantes dont les bourgeons sont complètement cachés au sein
du substrat dans lequel ils se développent. L'appareil
aérien est très fragile et fugace.
Cultivar
:
variété créée et multipliée en horticulture.
Cunéiforme :
en forme de coin.
Cupressaie :
formation à Cyprès.
Cuspide :
qui s’achève en pointe raide.
Cutine :
substance glucidique imperméable, principal constituant de
la cuticule des végétaux.
Cychrisation :
allongement rostriforme de la tête et du pronotum favorable
à une meilleure pénétration dans les coquilles des
Escargots chez certains Coléoptères carabiques
héliciphages. Le cas le plus caractéristique est celui des
Cychres.
Cyme
:
type d'inflorescence particulière où chaque rameau se
termine par une fleur, et où toute nouvelle fleur apparaît
ensuite en dessous de cette fleur.
Dahir :
décret royal.
Dayet (ou
daya) : dépression
fermée où les eaux de pluie se concentrent en donnant
naissance à une mare éphémère ou un lac temporaire.
Débardage
:
transport du bois coupé sur place vers un chemin accessible
aux camions.
Défends
(ou
défens) : régime
forestier de protection avec interdiction d’exercer les
droits d’usage.
Déflation :
enlèvement par l’action éolienne des éléments les plus fins
d’un sédiment meuble.
Déforestation :
déboisement. La déforestation consiste en le défrichement
de la forêt ou la réduction à moins de 10 % du couvert des
cimes et son remplacement par une autre forme d'utilisation
(ou de non-utilisation) des sols.
Dégénérescence
:
déclin, vieillissement (par exemple, de la forêt).
Déhiscence :
action par laquelle un organe botanique clos (anthère,
gousse, écorce) s’ouvre spontanément.
Délestage :
enlèvement généralement délictueux du bois d’une parcelle
forestière.
Démasclage :
enlèvement de la première écorce, ou liège mâle, du
Chêne-liège.
Dème :
unité populationnelle ou population.
Démécologie (ou
dynamique des populations) :
discipline écologique qui vise à décrire les fluctuations
des effectifs des animaux au cours des générations
successives et à comprendre les mécanismes responsables de
ces fluctuations.
Dendroénergie :
énergie issue du domaine du bois de feu.
Dendroïde :
qui présente la morphologie d’un arbre.
Dendrométrie
ou
dendrochronologie :
discipline destinée à l’étude des dimensions de l’arbre
pour en connaître le volume et l’accroissement.
Derija
:
arabe dialectal marocain.
Derivatio
nominis :
origine identitaire du nom donné à un taxon botanique ou
zoologique (exemple : la derivatio
nominis du
Papillon Pieris
segonzaci est Segonzac,
auquel il est dédié).
Déserticole :
vivant dans la steppe désertique.
Détriphage :
qui se nourrit de détritus.
Détritique :
roche résultant de la désagrégation d’une roche
préexistante.
Développement durable : le concept
intellectuel de sustainable
development surgit en 1974 à
la Conférence de Cocoyoc (Mexique) et le Rapport Bruntland
lui conférera toute sa célébrité en 1987. Sa définition
est : « un développement qui satisfait les
besoins de la génération présente sans compromettre la
capacité des générations futures à satisfaire les
leurs ».
Développement viable : c’est
une formule d’écodéveloppement et de connivence affine qui
consiste à la recherche d’une coviabilité à long terme des
écosystèmes et des modes de vie dont ils sont les supports.
Il s’agit donc moins de préserver que de gérer.
Diaclase
:
fissure affectant les roches (calcaire, granite), sans
déplacement des terrains de part et d'autre (contrairement
à la faille), et y facilitant la pénétration de l'eau.
Diagnose :
description scientifique d’une espèce ou autre taxon.
Diapause :
période de repos obligatoire régulée par des facteurs
internes, correspondant à une suspension du métabolisme au
cours d’une quelconque phase du cycle biologique. Ne pas
confondre avec la quiescence, état torpide induit par des
facteurs externes comme la chaleur.
Dichotome :
qui se divise en deux.
Dimorphisme :
différence d’aspects entre les individus mâles et femelles
(=
dimorphisme sexuel), ou entre des
sujets de générations successives (=
dimorphisme saisonnier).
Dioïque :
plante à sexes séparés, portés par des pieds différents.
Dioxyde
de carbone (CO2) : il est
reconnu comme principal participant aux niveaux
atmosphériques croissants de gaz à effet de serre et, par
conséquent, de réchauffement du globe. L'énergie que
consomme la société est l'élément le plus important de la
production de dioxyde de carbone. Ce dernier provient de la
combustion de combustibles fossiles comme le charbon, le
pétrole et le gaz naturel. Il est retiré de l'atmosphère
par absorption de l'océan et la photosynthèse de plantes.
Disclimax :
disparité entre les ressources et les besoins.
Discoïdal :
qui se rapporte à l’aire centrale, notamment de l’aile d’un
Papillon ; situé au voisinage des nervures
disco-cellulaires, vers l’extrémité distale de la cellule
(synonymes :
discal,
disco-cellulaire).
Dispersal (terme
anglais) : franchissement, à partir d’une population
ancestrale, d’une barrière naturelle par un nombre limité
de sujets pour aller fonder une colonie nouvelle.
Dissémination
:
dispersion des graines par le vent, l'eau ou les animaux.
Distal :
situé vers l’extrémité libre la plus éloignée du corps
(antonymes :
basal,
proximal)
Djebel
(ou
jbel) :
montagne (voir :
adrar).
Dolérite :
roche magmatique cristallisée lentement dans des filons de
milieu continental ou océanique, très peu vitreuse, de
structure intermédiaire entre celle d’un basalte et celle
d’un gabbro.
Doline : modeste
cuvette circulaire à fond plat, née de la dissolution des
roches, caractéristique de la topographie karstique.
Douar :
bourg, hameau.
Drageon :
pousse aérienne née d’une racine, créant elle-même des
racines.
Drupe :
fruit charnu à endocarpe sclérifié.
Dulçaquicole :
qui vit dans l’eau douce.
Duramen :
bois de cœur.
Dynamique
écologique : évolution
naturelle de certains habitats vers un stade d’équilibre.
La dynamique écologique peut être bloquée ou freinée à un
certain stade par les conditions du milieu ou par une
activité humaine. Chaque stade correspond à un habitat
particulier.
Éburnéen : socle
formant le bord nord-ouest du craton Ouest africain et
relatif à l’orogenèse éburnéenne (1600-2500 Ma).
Ecdysie
(ou
ecdysis) :
changement de téguments (synonyme :
mue) ;
ensemble des phénomènes présidant au remplacement
périodique de la cuticule, chez les larves d’Arthropodes
(élaboration de la nouvelle peau et rejet de l’ancienne
enveloppe).
Échinulé :
orné de verrues pointues.
Écimage :
action qui consiste à enlever la cime d’un végétal pour
favoriser sa croissance en épaisseur.
Écobuage :
incinération de la strate herbacée préalablement arrachée
puis épandage des cendres.
Écocomplexe :
ensemble d’écosystèmes en interaction.
Écoconscience :
état d’esprit propre à l’écologisme et dont l’éthique de
base est le respect du milieu induit par la notion
d’interdépendance.
Écologie :
science ayant pour objet l’étude des relations entre un
être vivant et son milieu. Le chercheur correspondant est
un
écologue, et non un
écologiste ! Le terme Oecologie
a
été utilisé pour la première fois par le zoologiste
allemand Ernst Haeckel en 1866, mais le véritable essor de
l'écologie en tant que science date réellement du début du
XXe siècle.
Écologisme :
courant de pensée, mouvement protestataire, activité
parapolitique, demande sociale tendant au respect des
équilibres naturels, à la protection de l'environnement,
notamment contre des techniques dévastatrices non
environnementalement évaluées, en général contre les
nuisances de la société industrielle. « Un mouvement
philosophico-politique développant des thèses publiques
a-scientifiques, parfois inspirées de l'écologie mais
également étrangères à celle-ci ; par exemple, discuter
d'une option économique et sociale relative aux choix des
filières énergétiques (options nucléaire, pétrolière,
solaire) relève d'un vaste domaine où les apports de
l'écologie à la « décision » ne peuvent être que
mineurs. Les partisans ou militants de l'écologisme sont
les écologistes. » (Simonnet, 1979)
(synonyme :
environnementalisme,
mouvement
vert).
Écorégion ou
région écologique : ensemble
paysager ayant un même dénominateur écosystémique commun,
c’est une zone géographique assez large se distinguant par
le caractère unique de sa morphologie, de sa géologie, de
son climat, de ses sols, de ses ressources en eau, de sa
flore et de sa faune.
Écosystème :
en 1935, le botaniste anglais A. G. Tansley parle pour la
première fois d’écosystème : « les interactions
entre organismes vivants, en se conjuguant avec les
contraintes et les possibilités que fournit le biotope
physique (et rétroagissant sur celui-ci), organisent
précisément l'environnement en système », comme un
concept constituant une façon de regarder la nature et ses
« communautés » (ensemble d'une biocénose et d'un
biotope). Tout écosystème repose sur une partie minérale,
le biotope, et une partie organique, la biocénose associée.
Le
biotope constitue à la
fois le support et la source d’énergie de la
biocénose. Plus en
détail, le biotope comprend la
lithosphère,
l’hydrosphère
et
l’atmosphère,
tandis que la biocénose est représentée par la
phytocénose (la végétation),
la
zoocénose (la faune) et
la
pédocénose (les sols). Tous
ces systèmes entretiennent des connexions multiples et
forment l’écosystème
ou
l’écocomplexe.
Pour une analyse complète et logique, on ajoutera aussi
la
noosphère, c'est-à-dire
l’intervention humaine.
Écotone : zone de
transition du type interface marquant le passage entre deux
écosystèmes, deux communautés, deux domaines de nature
différente. Aux côtés d’espèces co-occurrentes, d’autres
spécifiques de cette zone peuvent être présentes, voire
dominantes.
Écotope :
1, Ensemble des
facteurs abiotiques caractérisant un milieu.
2, La plus petite
unité spatiale écologique et significative, montrant une
certaine homogénéité.
Écotype : entité
infrasubspécifique strictement induite par des conditions
du milieu.
Écozone :
partie de la surface terrestre représentative d'une vaste
unité écologique définie par des facteurs abiotiques et
biotiques à fort particularisme.
Éctotherme :
animal dont la température interne dépend essentiellement
de sources de chaleur et donc peu différente de la
température extérieure (voir aussi :
endotherme).
Édafaune :
faune liée au sol.
Édaphique,
édaphisme : qui concerne
le sol.
Édaphologie :
science du sol impliquant des notions morphologiques,
lithologiques et pédologiques.
Édaphon :
ensemble de la flore microbienne et de la faunule vivant
dans l’eau interstitielle des sols.
Édéage :
ensemble externe et interne de l’appareil copulateur chez
le mâle (formé notamment du tube pénien et des paramères).
Effet
de serre : processus par
lequel la chaleur s'accumule dans l'atmosphère de la Terre
au lieu d'être libérée dans l'espace. Ce processus se
produit naturellement et garde la Terre assez chaude pour
maintenir la vie. Des preuves scientifiques montrent que
l'activité humaine intensifie ce processus naturel.
Effluents
:
flux
d’éléments qui sont rejetés par une source qui peut être
une activité humaine (effluents agricoles, domestiques...)
Élagage :
suppression des basses branches d’un arbre sur pied.
Élatère :
lanière facilitant la dispersion des spores au gré de
l’hygrométrie ambiante.
Émondage :
enlèvement des branchettes gourmandes qui surgissent d’un
tronc suite à une mise en lumière.
Empreinte
écologique (humaine)
: mesure de la
pression qu'exerce
l'Homme sur la nature. C'est un outil comptable qui évalue
la surface productive nécessaire à une population pour
répondre à sa consommation de ressources et à ses besoins
d'absorption de déchets.
Endémique :
se dit d’une espèce originaire et exclusive du pays dans
lequel elle vit, restreinte à une zone d’extension limitée
précisément reconnue.
Endémovicariant :
espèce vicariante et strictement endémique à une région, à
un pays (voir :
vicariant).
Endogamie :
règle qui recommande ou prescrit le mariage à l'intérieur
d'un groupe social.
Endophyte :
se développant à l’intérieur des tissus végétaux.
Endotherme :
animal doté de mécanismes grâce auxquels il maintient sa
température corporelle indépendante de celle extérieure
(voir aussi :
ectotherme).
Enrésinement :
opération consistant à planter une espèce résineuse.
Entomofaune :
faune des Insectes.
Entomologie :
partie de la zoologie qui étudie les Insectes.
Entomophile :
plante qui attire les Insectes par le nectar, le pollen,
les odeurs, les couleurs.
Environnement :
ensemble des agents physiques, chimiques et biologiques,
ainsi que des facteurs sociétaux, susceptibles d’un effet
direct ou indirect, immédiat ou à terme, sur les êtres
vivants.
Épigénie :
faune propre à la surface du sol.
Épigénique :
vivant à la surface du sol.
Épillet :
petit épi.
Épiphyte
:
végétal se développant en fixation d’un autre, mais sans le
parasiter.
Équienne :
du
même âge (pour un peuplement forestier).
Éremial :
néologisme transcrit de l’allemand et désignant la région
nord de la frange saharienne (à l’opposé de celle du Sahel,
bordant le Sahara au sud).
Érémicole : vivant
dans la steppe désertique (synonyme possible :
déserticole).
Erg :
massif de dunes.
Erme :
formation ouverte et discontinue, basse et herbacée, à
rythme saisonnier très prononcé, issue de la dégradation
d’une forêt.
Espèce :
population dont les membres sont potentiellement aptes à
l’interfécondité, et qui est isolée des autres populations
(ou espèces) par une barrière génétique. - Il n’existe
aucune définition idéale du concept intuitif qui est celui
de l’espèce, que ce soit du domaine typologique
(essentialiste), nominaliste ou populationnel ; déjà
et mince paradoxe, dans « L’origine des
espèces », Charles Darwin ne déclarait-il pas cette
absence de définition claire ?)
Estivation :
adaptation à la chaleur et à la sécheresse de l’été, par un
état vital ralenti ou de somnolence.
Étagement :
séquence horizontale de communautés végétales.
Éthnoécologie :
étude des savoirs traditionnels liés à l’observation du
milieu naturel.
Éthologie :
science du comportement des espèces dans leur milieu
naturel.
Étiage :
se dit du niveau moyen le plus bas d’un cours d’eau.
Étrépé :
se dit d’un sol dont on a enlevé la couche superficielle et
généralement humifère.
Eurasiatique :
originaire d’Eurasie, c’est-à-dire de l’ensemble de
l’Europe et de l’Asie.
Euryèce :
qui présente des exigences écologiques peu prononcées et
donc apte à se développer dans les biotopes les plus variés
(antonyme :
sténoèce).
Eurythermique :
adapté à d’importants écarts de température.
Eutrophe
(eau)
: riche en
éléments nutritifs (antonyme :
oligotrophe).
Eutrophisation
:
enrichissement d’un milieu en substances nutritives
(notamment par des effluents agricoles, urbains ou
domestiques). Ce phénomène de surfertilisation entraîne
souvent la prolifération de certaines espèces au détriment
de l’équilibre initial.
Évapotranspiration
:
évaporation de l'eau par transpiration des végétaux.
Exerge :
phylum d’espèces, lignée floristique ou faunistique.
Exfoliation :
effeuillement de la roche.
Exogène :
qui est produit ou se situe à l’extérieur d’un organisme ou
d’un groupe d’organismes.
Exosquelette
:
squelette chitineux externe des Arthropodes.
Extensif :
qui compense les prélèvements non maximisés par hectare par
l’augmentation des surfaces exploitées. L’agriculture
extensive compense les effets non désirés du développement
agricole (érosion des sols, banalisation de la
biodiversité, pollution, etc.) (antonyme :
intensif).
Exutoire
:
issue par laquelle s'écoule gravitairement les eaux d'un
cours d'eau, d'un lac, d'une nappe souterraine.
Exuvie :
ancienne cuticule délaissée lors d’une mue (larves
d’Insectes, Reptiles...)
Falqué :
arqué en forme de lame de faux.
Famille :
division taxinomique subordonnée à l’ordre et supérieure au
genre. Les noms de famille s’achèvent en
-idae.
F.A.O. :
sigle international de l'Organisation des Nations Unies
pour l’alimentation et l’agriculture, dérivé de son nom en
anglais (Food and Agriculture Organization).
Faucardage
:
action qui consiste à couper les roseaux et les carex dans
un étang.
Fellah :
cultivateur.
Férale :
se dit d’une espèce domestique retournée à l’état sauvage.
Fersialitique ou
ferrallitique (sol) :
riche en fer, conjointement avec du silicium et de
l’aluminium sous forme d'argile (sous climats méditerranéen
et tropical).
Fimbrié :
pourvu d’une fine frange.
Finage :
étendue de terre appropriée et plus ou moins complètement
exploitée par une communauté agricole (village, hameau).
Fistuleux :
cylindrique et creux.
Flabelliforme
: en
forme d'éventail.
Flavonoïdes :
substances naturellement présentes dans les fruits, les
légumes, les céréales, le thé et le vin, et qui sont
responsables de leurs couleurs. Il en existe plus de quatre
mille variétés regroupées en quatre principaux groupes.
Leurs effets sur la santé font l'objet de recherches
approfondies depuis la découverte du « french
paradox » (faible mortalité des populations
méditerranéennes malgré une consommation de vin rouge et
une alimentation riche en graisses saturées).
Flexueux
:
irrégulièrement
ondulé.
Floricole :
qui visite les fleurs, notamment pour en soutirer la source
nectarifère.
Florifère :
qui porte des fleurs.
Flysch :
terme suisse de la géologie alpine désignant un ensemble
sédimentaire détritique et plastique déposé en contrebas
des marges continentales.
Fœhn :
vent subsident (lent et d’affaissement), chaud et sec,
originellement défini dans les Alpes suisses et
autrichiennes.
Foliacé :
en forme de feuille.
Fongicide :
qui détruit les Champignons microscopiques.
Fontinal :
vivant à proximité immédiate d’une source.
Forêt :
formation naturelle arborescente où les végétaux dominants
sont représentés par des arbres de taille supérieure à sept
mètres. Les cimes sont jointives dans une forêt dense.
Elles sont disjointes dans une forêt claire. Une forêt
naturelle comporte plusieurs strates végétales :
arbres dominants, arbres bas, arbustes, buissons, strate
herbacée. En Méditerranée, sous le double effet du climat
et de la dégradation anthropique, le type de peuplement est
rarement serré, mais généralement troué, parsemé de vides.
Pour le critère de densité, il serait plus judicieux de
considérer la concurrence non pas par les frondaisons mais
par les appareils radiculaires.
Formation :
physionomie d’un couvert végétal.
Foum :
gorge, défilé.
Fourré :
stade précoce et pratiquement impénétrable de développement
du semis naturel.
Frondicole :
se dit d’un organisme sylvicole adepte de la frondaison
(qui hante assidûment la frondaison).
Fruticée :
formation végétale composée de sous-arbrisseaux, d’arbustes
et de buissons, souvent épineux.
Fruticuleux :
en forme d'arbuscule (s’emploie surtout pour les Lichens).
Furfuracé :
couvert de minuscules écailles.
Futaie :
physionomie forestière dans laquelle les arbres sont tous
directement issus de semis et n’ont subi aucune coupe. Les
étapes successives d’une forêt issue de semis sont :
le fourré, le gaulis, le perchis et la jeune futaie.
Gabbro :
roche magmatique grenue, basique, essentiellement
constituée de plagioclase calcique, de pyroxène et
d’olivine.
Gagnage
:
lieu
d’alimentation pour la faune sauvage où les animaux
viennent se nourrir, notamment durant la nuit.
Gallivore : se
nourrissant des cécidies, ou galles, excroissances
produites chez les végétaux sous l’influence de certains
parasites.
Gara (pluriel :
gour) : au
Sahara, colline isolée, tabulaire et tronconique
(butte-témoin), créée durant le Quaternaire sur une
ancienne pénéplaine par l’érosion pluviale. Les petites
vallées qui en résultent sont nommées
chebka. Les régions
littorales affectées portent alors le nom
d’aguerguer.
Guelb désigne un même
piton rocheux, mais de dimension majeure.
Garrigue :
formation végétale ouverte, sur sol calcaire, composée de
plantes basses ligneuses comme les Thyms et piquetée
d’arbustes sclérophylles, notamment Chênes verts et Chênes
kermès.
Gassi :
couloir entre les dunes.
Gaz
à effet de serre : le dioxyde de
carbone (CO2), le méthane (CH4), l'oxyde nitreux (N2O), les
hydrocarbures perfluorés, l'hexafluorure de soufre (SF6) et
les hydrocarbures fluorés (HFC) : ensemble, ces gaz
absorbent les rayonnements terrestres et réchauffent
l'atmosphère. Certains gaz à effet de serre se dégagent
naturellement mais sont également produits par les
activités humaines, tout particulièrement la combustion des
combustibles fossiles.
Géminés :
groupés par deux.
Genitalia :
ensemble externe et interne de l’appareil reproducteur mâle
ou femelle, chez les Insectes (mot neutre pluriel).
Génopole : éléments du
patrimoine génétique susceptibles d’entrer en combinaison
(avec un autre génopole) (Kwieton, 1988).
Genre :
division taxinomique supérieure à l’espèce et subordonnée à
la famille. L’unité générique rassemble des espèces
présentant des caractères estimés communs, ou en isole une
seule jugée différente.
Géodynamique :
discipline
géographique étudiant les formes du relief.
Géonémie :
histoire biogéographique des peuplements.
Géonémiques
(limites) :
limites géographiques les plus avancées d’une aire de
peuplement, de répartition, d’expansion d’une espèce.
Géophyte
:
plante présentant des organes pérennes souterrains (bulbe,
tubercule ou rhizome) auquel elle est réduite en dehors des
périodes de végétation.
Gharbi :
vent d’Ouest frais et humide.
Glabre
:
dépourvu de poils ou autres ornementations.
Glacis :
surface d’érosion, en pente douce, développée au pied des
reliefs dans les régions semi-arides.
Glandivore :
se nourrissant des glands des Chênes.
Glutineux :
visqueux comme le gluten.
Gondwana :
supercontinent regroupant l’Amérique du Sud, l’Afrique,
l’Antarctique, l’Australie et l’Inde, durant le Cambrien et
jusqu’au prémices du Jurassique (- 500 à – 200 millions
d’années).
Graben :
fossé tectonique.
Gradualisme :
théorie évolutive selon laquelle les nouvelles espèces
surviennent par transformation graduelle des espèces
ancestrales. Ces transformations sont lentes et régulières.
Cette théorie s'oppose à celle des équilibres ponctués.
Grarat :
zone d’épandage de crues dans des dépressions sahariennes
où convergent les eaux du ruissellement superficiel et
permettant des cultures aléatoires.
Grégaire :
se
dit d’un animal (l’espèce humaine y compris !) ayant
tendance à observer une vie en groupe par suite d’une
interattraction entre individus.
Guelta :
dépression, en milieu aride ou désertique, accumulant de
l'eau après le passage d'une crue ou alimentée par des
sources ou un inféroflux (en Algérie, certains de ces
réservoirs contiennent encore des Poissons datant du
Quaternaire, période du Sahara humide).
Gummifère :
qui produit de la gomme.
Gynandromorphe :
individu offrant un mélange des caractères des deux sexes.
Gypsophyte :
qui est adapté à un sol riche en gypse (sulfate de calcium,
plâtre).
Habitat :
cadre mésologique au sein duquel vit un organisme, une
espèce, une population, une communauté ; autrement
dit, c’est l'endroit dans lequel un organisme peut
survivre.
Habitus :
aspect
morphologique extérieur permettant la diagnose
superficielle d’une espèce. Ce vocable possède en
sociologie une tout autre définition.
Haie
morte : clôture
composée de branches entrelacées, notamment d’épineux.
Haie
vive : clôture
formée de plantes vivaces.
Halomorphe (sol)
: terme général regroupant les sols salins et les sol à
alcalis.
Halophile
:
plante ou animal se développant dans un milieu salé ;
plantes qui supportant le sel peuvent donc être recouvertes
par les marées ou soumises aux embruns. Les plantes des
schorres ou des dunes maritimes sont halophiles. Si l’on
considère aussi la contrainte du vent, on parle alors de
végétation
aéro-haline.
Halophyte
:
plante adaptée à la présence de sel ou pouvant l’exiger
pour se développer.
Hamada (ou
hammada) : surface
structurale saharienne correspondant à un plateau nu, très
uniforme où affleurent de vastes dalles rocheuses,
pratiquement sans aucun sol.
Hampe :
axe aphylle naissant du sol et porteur de fleurs.
Hartani
(pluriel : haratin) :
descendant des premiers habitants des oasis du Sahara
central, Berbères négrifiés ou Soudanais berbérophones.
Hassanya :
dialecte arabe du Sahara marocain.
Héliophile :
qui recherche la lumière du soleil (antonyme :
sciaphile).
Hélophyte
:
plante enracinée dans la vase dont la partie inférieure (le
bourgeon) est submergée et la partie supérieure aérienne
(comme le Roseau).
Hémérochore :
espèce végétale ou animale s’épanouissant grâce à
l’intervention humaine.
Hémicryptophyte
:
végétal pérenne dont les bourgeons de rénovation sont à
moitié cachés dans le sol pendant la saison défavorable.
Herbifère :
herbeux.
Hercynien :
relatif au Harz, massif montagneux allemand ; se dit
des massifs anciens correspondant au socle constitué lors
du cycle orogénique qui s’est déroulé du Dévonien au
Permien (- 400 à- 250 Ma).
Herpétofaune :
faune des Reptiles et des Amphibiens.
Herpétologie :
discipline de la zoologie qui étudie les Reptiles et les
Amphibiens (Batraciens).
Hétérocères :
Lépidoptères disposant leurs ailes en forme de toit en
posture de repos, erronément nommés « Papillons de
nuit » car beaucoup volent de jour.
Hétéromorphe :
de différentes formes.
Hibernarium :
refuge individuel ou collectif servant à l’hibernation de
la chenille et constitué d’un réseau soyeux
(synonyme :
hibernaculum).
Hibernation :
état léthargique de certains êtres vivants durant la
période hivernale.
Hiberner
:
passer l’hiver dans un état d’engourdissement
(voir :
diapause).
Hilaliens :
membres de la tribu des Banu Hilal d’Arabie centrale qui
envahit le Maghreb au XIe siècle.
Hilltopping :
néologisme anglo-saxon désignant le comportement de
certains Insectes mâles, notamment Lépidoptères,
patrouillant autour d’un repère situé au sommet d’une
pente, d’une colline, d’une montagne.
Hivernage :
passage de l’hiver, avec ou sans hibernation
Hiverner
:
passer l’hiver à l’abri.
Holarctique :
répandu à travers toute la région biogéographique
comprenant l’Amérique du Nord, le Groenland et l’Eurasie
(hormis sa partie méridionale).
Holoméditerranéen :
présent sur tout ou partie du bassin méditerranéen
occidental et oriental, sans dépasser la Turquie à l’est.
Les éléments
latéméditerranéens possèdent une
répartition plus étendue, pénétrant davantage vers le nord.
Les espèces présentes uniquement sur le pourtour de la
Méditerranée sont dites
circum-méditerranéennes.
Holométabole :
subissant des métamorphoses complètes. Se dit des Insectes
dont le passage de l'état larvaire à l'état adulte se fait
par l'intermédiaire d'un état nymphal. Les larves et les
adultes de ces Insectes ont, en général, une morphologie et
des modes de vie très différents.
Holotype :
spécimen unique désigné par le descripteur d'une espèce
comme le type porte-nom (synonyme :
type).
Homomorphe :
de même forme.
Homoplasie :
convergence morphologique, ressemblance entre espèces.
Homotypie :
ressemblance cryptique d’un animal avec un objet inanimé,
visant à assurer un camouflage efficace (le mot
homochromie désigne la
ressemblance avec les couleurs,
homomorphie avec les
formes…).
Hôte :
voir
Plante-hôte.
Horizons
:
couches superposées constituant le sol.
Houppier :
groupe de branches d’un arbre se développant au-dessus de
la première couronne de grosses branches.
Humifère :
riche en humus, en se référant au sol.
Humique :
relatif à l’humus
Humus
:
fraction organique du sol formée d’une substance noirâtre
issue de la décomposition de déchets animaux et végétaux.
Hydrocanthare :
Coléoptère aquatique.
Hygrophile
:
tributaire de l’humidité ou qui aime l’eau.
Hydrophytes :
végétaux des milieux aquatiques ou très humides, dont le
bourgeon se développe dans l’eau, nageants (potamaie formée
de Potamots, Myriophylles, Utriculaires…) et flottants
(nupharaie pour les Nénuphars, les Nymphéas, la Renouée
amphibie…).
Hydrosphère :
totalité des eaux de la Planète.
Hyperchromatisme :
chez certains Coléoptères, forme chromatique à lustre
chaud, dans la gamme des rouges, cuivreux et dorés,
caractéristiques d’une chromatogenèse exceptionnellement
prorogée et généralement d’ordre somatique.
Hyphe (botanique)
: filament à structure cellulaire, dont les cellules
forment, en s'entremêlant, le mycélium ou la chair du
carpophore.
Hypogé :
souterrain.
Ibéro-maghrébin :
se dit d’une espèce dont la distribution géographique est
restreinte à la péninsule Ibérique et au Maghreb.
Igherm :
grenier fortifié (berbère) (voir :
agadir).
Iliçaie :
formation à Chêne vert (par extension de
Quercus
ilex)
Imago :
Insecte parfait, parvenu à l’état sexué ; l’imago ne
devient
adulte qu’après avoir
atteint la maturité sexuelle. L’imago prend le nom de
Papillon chez les Lépidoptères.
Imbriqué :
se recouvrant.
Imi
(pluriel :
imiouene) : défilé,
bouche, porte (berbère).
Incrustant : se dit
d’un Lichen dont le corps végétatif est incrusté dans le
substrat (rocher, écorce) sans qu’on puisse l’en détacher.
Indigène
:
spontané dans une région et qui en constitue le patrimoine.
Inféroflux
:
sous-écoulement à travers les alluvions du lit d'un cours
d'eau.
Inflorescence :
groupe de fleurs. Exemples : ombelle, grappe, épi,
corymbe.
Infraspécifique :
terme de la nomenclature linnéenne désignant des noms de
taxa inférieurs au rang de l’espèce.
Infrasubspécifique :
terme de la nomenclature linnéenne désignant les noms de
taxa inférieurs au rang de la sous-espèce.
Infrutescence :
groupement de fruits.
Intensif :
qui vise à augmenter les rendements (à l’hectare pour
l’agriculture). Emprunté au champ de l’industrie, ce terme
s’applique exclusivement à l’agriculture et à l’élevage
productivistes.
Intriqué :
embrouillé, enchevêtré.
Involucre (botanique)
: ensemble de branches situées au même niveau.
Irano-touranien :
relatif à (ou répandu dans) la région s’étendant de l’Iran
au Turkestan et à la Russie méridionale.
Isohumique
: à
bon coefficient d’humus, en parlant du sol
Isohyète
:
ligne qui joint les points d’une région où les
précipitations moyennes sont les mêmes pour une période
considérée.
Itérative
(évolution) :
répétition durant les temps, du même motif évolutif.
I.U.C.N. (International
Union for Conservation of Nature and Natural Resources) :
l’Union Internationale pour la Protection de la Nature a
été fondée le 5 octobre 1948, suite à une conférence
internationale tenue en France, à Fontainebleau.
L’organisation changea de nom en 1956. Depuis 1990, elle
est connue comme l’I.U.C.N.
Jachère
:
terre en repos, non ensemencée mais subissant des labours
pour permettre une reconstitution de la fertilité du sol (
=
ragda).
Jardinage (d’une
forêt) : traitement
forestier sur un mode irrégulier et visant à l’amélioration
et à la régénération par éclaircie. Dans une futaie
jardinée, les sujets d’âges variés sont mélangés par pieds
ou par groupes, tandis que dans une futaie équienne ou
régulière, tous les arbres sont d’un même âge.
Jemâa :
assemblée des anciens.
Jorf
(ou
Djorf)
:
falaise.
Junipéraie :
formation à Genévrier rouge (ou de Phénicie).
Jusant :
marée descendante (reflux).
Kalaa,
kelaa :
citadelle.
Karst :
relief particulier lié à un phénomène érosif par
dissolution, en général calcaire (cela peut aussi se
manifester dans le gypse), caractérisé par une action
dissolvant le carbonate de calcium, engendrant une
morphologie souterraine composée de galeries et de grottes,
associée en superficie à des lapiez, des reliefs
ruiniformes, des dolines et des avens.
Kheïma :
tente et par extension famille (en berbère :
aham).
Ksar
(pluriel :
ksour) : village
fortifié.
Lacunaire :
se dit d’un site comprenant des espaces en forme de petit
creux (site) ; caractérisé par l’absence de certains
niveaux, en parlant d’une série stratigraphique (géologie).
Lagéniforme :
en forme de bouteille.
Laisses
de marées :
débris
abandonnés par la mer au moment du jusant.
Lancéolé :
en forme de lance ou de lancette.
Lapiez :
structure de canaux de dissolution des eaux de surface
présentant des arêtes vives et tranchantes.
Lapilleux :
pierreux, caillouteux, graveleux, rocailleux, rocheux.
Lapsus
calami : erreur
de plume, inadvertance manuscrite (par exemple, en zoologie
dans la description d’un nouveau taxon).
Larve :
désigne chez les Insectes holométaboles le troisième état
du cycle des métamorphoses. Prend le nom de
chenille chez les
Lépidoptères
Latex :
suc laiteux contenu dans les tiges et les feuilles de
certains végétaux.
Lavandaie :
formation à Lavandes.
Lectotype :
syntype désigné comme le seul type porte-nom subséquemment
à l'établissement d'une espèce ou d'une sous-espèce
nominative.
Lenticulaire :
en forme de lentille.
Lessivage
:
migration de l’argile ou du limon du sol vers un
horizon inférieur sous l'action des eaux.
Léthargie :
sommeil pathologique profond et prolongé.
Liber
:
tissu végétal conducteur dans lequel circule la sève
élaborée.
Lignée :
descendance (synonyme :
phylum).
Ligneux
:
qui présente la consistance du bois.
Lignicole
:
qui
croît sur du bois.
Limicoles :
vivant dans la vase.
Limites
géonémiques :
limites
géographiques les plus avancées d’une aire de peuplement,
de répartition, d’expansion d’une
espèce.
Limon : dépôts de
matériaux d’origine fluviale ou éolienne, plus fins que le
sable et plus gros que l’argile.
Lisier :
engrais naturel et liquide constitué d’excréments et
d’urines des animaux domestiques (Bovins, Porcins, Ovins),
avec fort peu de litière.
Lisière
:
limite entre deux formations végétales, souvent de hauteurs
différentes (synonyme :
orée).
Lithologie :
science ayant pour objet l’étude de la nature des roches
constituant une formation géologique.
Lithosol :
sol très peu évolué, formé par fragmentation mécanique de
la roche-mère.
Lithosphère :
enveloppe la plus externe de la sphère terrestre
(épaisseur moyenne : 100 km).
Litière : couche de
débris végétaux recouvrant le sol.
Livrée :
ornementation extérieure, robe d’un animal.
Longévif :
apte à une longévité significative. On dit qu’un arbre est
longévif lorsque la durée de son existence dépasse de
beaucoup la centaine d’années.
Lunule :
tache ou dessin en forme de croissant.
Maader :
zone d’épandage des crues au limon fertile dans un lit
d’oued où l’occurrence des pluies rend possible des
cultures aléatoires (voir :
afara).
Macaronésien :
dont la répartition couvre tout ou partie du domaine
biogéographique limité à la Macaronésie, c’est-à-dire les
îles Canaries, Madère, les Açores, le Cap Vert et un
secteur de l’Afrique nord-occidentale.
Machreq :
partie orientale du Monde arabe (opposé de
Maghreb).
Macrophytes : végétaux de
grande taille croissant sur les rives d’écosystèmes
aquatiques (comme les phragmites).
Macule : petite tache
aux contours généralement imprécis.
Malacophage :
qui se nourrit de Mollusques.
Malherbologie :
science ayant pour objet l’étude des « mauvaises
herbes » ou plantes adventices.
Mandibule :
mâchoire supérieure chez les Insectes.
Maquis :
formation
végétale ligneuse de type méditerranéen, dense et élevée,
formée de buissons, d’arbrisseaux et d’arbustes, sur sol
siliceux.
Marabout :
de l’arabe murabit,
disciple qui reçoit l’enseignement religieux d’un maître
établi dans un ribat. Un marabout est l’équivalent d’un
santon, saint homme dont les qualités (sagesse,
connaissance réelle ou admise des textes religieux et
surtout la baraka,
grâce divine) en font l’intercesseur désigné auprès de
Dieu. Un marabout fonde une zaouia,
mosquée où les disciples s’adonnent à la prière, au prêche
et aux incantations. Le vocable désigne aussi le mausolée à
coupole où repose le marabout.
Maraboutisme :
mouvement de religiosité
et de dévotions périphériques ayant trait au culte des
saints, aux rites adorcistes tournés vers le sacré occulte
ou anonyme. Le maraboutisme, a-t-on pu dire, est « la
gestion triviale des formes dégradées du mysticisme
rustique, avorton de la théocratie qui usurpe la sainteté
des grands ancêtres pour en tirer des revenus sur les âmes
simples et manipuler de petits pouvoirs locaux »
(Pascon, 1972).
Marescent :
qui flétrit en restant fixé à la plante.
Marginal :
relatif au bord externe de l’aile d’un Lépidoptère.
Marqueur
(du
milieu) :
voir
bioindicateur.
Martelage
:
action de marquer avec un marteau spécial les arbres qui
doivent être abattus.
Matorral :
vocable espagnol proposé par Ruiz de la Torre (1955) pour
désigner au Maroc une formation ligneuse inférieure à sept
mètres (arbustes, arbrisseaux, sous-arbrisseaux, buissons),
dont la taille et le port sont soit naturels et alors
spécifiques, soit artificiels quand ils résultent de
traitements dégradants (pâture, coupe, incendie). Il s’agit
d’une formation très fréquente dans les pays du pourtour
méditerranéen et pour laquelle il n’existe aucun vocable
français équivalent. Le terme de
maquis serait le plus
proche, mais il ne désigne qu’un type de matorral, celui
dense et élevé, établi sur sol siliceux (exemple :
l’arbouseraie). L’avantage du recours au mot matorral est
qu’il enveloppe toutes les figures du genre, y compris
la
garrigue, qui est un
matorral bas, troué et installé sur sol calcaire
(exemple : la formation à Thym.) Quant aux termes
de
lande et de
brousse, ils sont à
écarter, car leur emploi relève d’extensions inappropriées
qui correspondent à d’autres climats. Le matorral se
manifeste sous plusieurs faciès : matorral arboré
(comptant des arbres isolés), matorral en brosse (formation
basse et dense constituée de végétaux raides et dressés),
matorral à xérophytes épineux, matorral cultivé (pouvant
résulter de l’écobuage), etc.
Matorralisation :
étape de dégradation d’un écosystème forestier identifié
par la substitution des formations caducifoliées au profit
d’espèces sclérophylles. La dégradation qui s’ensuit,
marquée par un remplacement à la faveur d’espèces ligneuses
plus petites, tels les Cistacées, les Fabacées, etc., se
nomme
dématorralisation.
Méconium
:
substance résiduelle, accumulée dans le rectum de la nymphe
durant la métamorphose, qui est évacuée à son émergence par
l’adulte après la mue imaginale.
Médina :
vieille ville, par opposition aux quartiers neufs.
Méditerranéo-touranien
:
répandu dans la région biogéographique désertique et
subdésertique s’étendant du bassin méditerranéen jusqu’à
l'Asie centrale.
Mégaphorbiée :
faciès végétal composé d’arbustes et de plantes herbacées à
port élevé.
Mellah :
quartier juif des anciennes médinas.
Mellifère :
qui produit du miel (Insecte mellifère) ou un suc dont
l’Insecte fait le miel (plante mellifère).
Merja :
étang permanent.
Meseta :
haut plateau (du mot mesa,
table en espagnol).
Mesetien :
relatif à la meseta ou qui l’habite.
Mésofaune :
association d’animaux de taille moyenne peuplant le
sol : Hexapodes (Insectes et Entognathes), Acariens,
Annélides, Mollusques, etc.
Mésogée
(ou
domaine mésogéen) : le
terme de Mésogée ( = situé au milieu des terres) a été
forgé pour désigner une mer chaude entre la Laurasie et le
Gondwana,
en
relation avec l’hypothèse de Wegener sur la dérive des
continents.
Pendant toute
l’ère géologique dite
mésozoïque et jusqu’à la
période éocène de l’ère cénozoïque, cette mer
intertropicale fut le lieu de développement d’organismes
particuliers : Ammonites, Coraux, Échinodermes,
Foraminifères, Rudistes, etc. Issue de la Téthys du
Précambrien,
la
Mésogée est devenue l’ensemble formé par le golfe du
Mexique, la mer des Caraïbes, la Méditerranée, la Mer Rouge
et la zone intertropicale de l’Océan Indien. Au Maroc, cet
ancêtre de la Méditerranée, s’étendait jusqu’au seuil de
l’Anti-Atlas, noyant presque intégralement le Haut Atlas
alors non encore soulevé.
Mésologique :
si dit d’un facteur physique ou chimique de
l’environnement, qui n’a pas trait à la vie, indépendant
des êtres vivants (synonyme :
abiotique ;
antonyme :
biotique).
Mésophile :
qui affectionne un milieu moyen et intermédiaire (entre
hygrophile et xérophile, avec diverses combinaisons
possibles : mésoxérophile, etc.)
Mésotrophe
:
milieu moyennement riche en éléments nutritifs.
Mésozoïque :
synonyme d’ère
secondaire.
Microclimat :
climat propre à un espace réduit.
Miellat
:
excrétion sucrée exsudée par une glande située près de
l’extrémité abdominale de certaines chenilles, recueillie
par les Fourmis de quelques espèces.
Milieu :
«
mi-lieu », c'est-à-dire à mi-distance, voilà le sens
étymologique de cette notion très récurrente dans les
textes relatifs tant à la géographie qu’aux sciences de la
nature, notamment aux domaines traitant de biodiversité.
Pour les géographes, le milieu est une notion complexe et
son synonyme anglais (environment
=
qui entoure) souligne bien l’idée de médiation entre deux
ensembles. Le milieu géographique est un métasystème
qui
traduit abstraitement un système local ou l’agencement de
plusieurs sous-systèmes existants en réalité. C’est le
résultat d’une vision synthétique et une construction
rationnelle qui tente de traduire un fonctionnement
systémique qui existe dans la réalité. C’est pour cela
qu’on parle de milieu (à la fois naturel et culturel) par
rapport à des critères qu’on choisit : un versant, par
exemple, est un milieu par rapport à une plante ou à une
activité. Pour les naturalistes, le milieu comprend
l’intégralité des éléments de la nature : climat,
sols, eaux, versants, végétation, faune) associés en un
lieu donné et autour de lui. Dans la mesure où les milieux
vierges et purement « naturels » n’existent plus,
il convient d’adjoindre à ces paramètres ceux relevant du
façonnage et de la pression anthropiques.
Mimétisme :
phénomène de ressemblance d’une espèce avec une autre,
généralement d’un groupe différent.
Mitage :
destruction de l’espace naturel ou agricole par la
multiplication de constructions, notamment de résidences.
Mixte
: se
dit d’une forêt composée d’un mélange de feuillus et
d’épineux.
Monoïque :
fleurs mâles et fleurs femelles portées par un même pied.
Monophage :
qui se nourrit exclusivement aux dépens d’une seule espèce
végétale (antonymes :
oligophage et
polyphage).
Monospécifique : se dit d'une
phytocénose, notamment d’une forêt, constituée d'une seule
espèce végétale.
Montaison :
stade physiologique au cours duquel une plante voit
s'allonger les entre-nœuds de sa tige florifère.
Montigène :
qui habite les montagnes (synonyme :
alticole).
Morphe :
forme particulière affectant certains individus
morphologiquement distincts, c'est-à-dire variation admise
au sein d'une même espèce (catégorie informelle).
Mucilagineux :
se gonflant d’eau (pour un tégument).
Mucron (botanique)
: petite pointe terminale raide et droite.
Muezzin :
dans
l’Islam, fonctionnaire religieux chargé des appels aux cinq
prières quotidiennes du haut du minaret de la mosquée.
Mulch :
couche de paille (paillis) dont on recouvre un sol pour en
préserver l'humidité (pratique
agricole).
Multivoltin : se dit d’un
Papillon qui possède plusieurs générations annuelles
(synonyme :
plurivoltin).
Mycélium
:
partie végétative du Champignon constitué d’un ensemble des
filaments souterrains (sol, bois, fientes).
Mycorhize :
association symbiotique d’un Champignon avec les racines
d’un végétal. Désigne aussi l’organe mixte résultant de la
juxtaposition d’hyphes fongiques et de racines.
Mygalomorphe :
Araignée ressemblant à une Mygale mais qui n’en est pas
une.
Myrmécophile :
forme de commensalisme du type clepto-parasitisme
caractérisé par une vie en association avec les Fourmis.
Nanophanérophyte :
végétal ligneux de hauteur comprise entre 30 cm et 2 m.
Naturalisé :
non indigène, acclimaté fortuitement ou intentionnellement.
Naturalité :
caractère naturel ou « sauvage » d’un milieu.
Variable d’appréciation soumise à divers aléas ; le
degré de naturalité se mesure sommairement à l’ancienneté
de l’écosystème et à l’absence d’intervention anthropique.
Nebka :
petite dune fixée par la végétation.
Nécrophore :
Coléoptère qui enterre les cadavres d’animaux avant d’y
déposer ses oeufs et dont les larves se nourrissent de
charognes.
Nectarifère :
qui secrète du nectar.
Néogènes :
système du Cénozoïque précédant le Quaternaire, subdivisé
en Miocène et Pliocène.
Néonate :
nouveau-né.
Néotype :
un individu topotype désigné a
posteriori lorsque le type
ou la série typique d’une espèce zoologique ont été perdus
ou détruits.
Nervation : réseau
des nervures alaires d’un Insecte.
Niche
(écologique) :
le mot « niche » désignait originellement un
enfoncement pratiqué dans un mur pour y loger une
statuette. Après être tombé en désuétude, le terme a subi
une transgression sémantique lors de son introduction en
écologie par Grinnell, en 1916. Il désigne, dans l'espace
géographique, la position qu'occupe une espèce vivante à
l'intérieur d'une communauté.
Nitrophile :
qui affectionne les sols riches en substances azotées
(nitrates) (telles les Orties des lieux surfumés).
Nomenclature
(botanique,
zoologique) : système
régissant les noms scientifiques des taxa ;
dispositions et règles adoptées pour leur formation, leur
traitement et leur utilisation (voir :
C.I.N.Z.).
Nomen
nudum : «
Nom nu » ; signifie que le nom concerné, utilisé
pour un taxon, est nul et non avenu, parce qu’aucune
description scientifique n’en a été publiée.
Pluriel : nomina
nuda.
Nominative :
se dit d’une sous-espèce dont les sujets proviennent de la
localité-type de référence, d’où l’exemplaire-type a été
récolté. Certains auteurs écrivent de manière erronée
« nominale ».
Noosphère :
c’est un concept de Pierre Teilhard de Chardin
(1881-1955) :
« l'avènement de l'Homme marque un palier entièrement
original, d'une importance égale à ce que fût l'apparition
de la vie, et que l'on peut définir comme l'établissement
sur la planète, d'une sphère pensante, surimposée à la
biosphère ». C'est donc l’espace immatériel de
l’imaginaire, des mythes, des dieux et des idées, par
opposition au monde matériel physique.
Nupharaie :
formation à Nénuphar.
Nutriment
:
substance chimique pouvant être assimilée par un organisme
sans qu'il y ait transformation digestive.
Nymphe :
troisième état du cycle biologique d’un Insecte. Chez les
Lépidoptères, il prend le nom de
chrysalide, et, chez les
Diptères, celui de
pupe.
Nymphose : transformation
d’une larve d’Insecte en nymphe.
Ocelle
:
tache arrondie dont le centre et le tour sont de couleurs
différentes. Cachées sur les ailes de l’Insecte au repos,
ces taches se révèlent être une redoutable arme dissuasive
: le Papillon menacé écarte brusquement ses ailes,
dévoilant les ocelles que le prédateur surpris confond avec
les yeux d’un Vertébré.
Oléastraie :
formation à Olivier sauvage (Oléastre, Olea
silvestris).
Oligophage :
se nourrissant d’un nombre très restreint de plantes.
Oligotrophe
:
se
dit d’un sol ou d’une eau
pauvre en éléments nutritifs assimilables
(antonyme :
eutrophe).
Ombelle :
inflorescence à pédicelles floraux égaux, divergeant depuis
un même point.
Ombreux :
lieu où il y a de l’ombre.
Ombrogène :
généré par les pluies.
Ombrophile :
lié à la pluviométrie ou qui affectionne la pluie.
Onisciforme :
qui revêt la forme d’un Cloporte (synonyme :
aselliforme).
Oophage :
qui se nourrit d’œufs.
Opisthoglyphe :
Serpent aux crochets venimeux postérieurs. Les dents, de
une à cinq, développées en crochets et sillonnées, sont
situées en arrière de la cavité buccale. Les sujets ne
peuvent inoculer leur venin par simple morsure (Couleuvre
de Montpellier par exemple) (voir aussi :
aglyphe, protéroglyphe, solénoglyphe.)
Opportuniste :
à l’affût des meilleures conditions possibles permettant de
générer une fécondité exceptionnelle. Ce type
démographique, caractérisé par un taux d’accroissement
intrinsèque, est désigné par la lettre « r »
(« stratèges-r »). À l’opposé, le type
démographique caractérisé par une capacité maximale dans
l’espace donné, est désigné par la lettre « K »
(« stratèges-K »), qui indique le point
d’équilibre entre le potentiel reproductif et la valence
environnementale. Il s’agit dans ce cas d’espèces
d’équilibre.
Ordre :
division de la classification des êtres vivants
intermédiaire entre la classe et la famille.
Orée :
bord, lisière d’un bois.
Ornithochore :
se dit d’une plante dont la dissémination des semences est
assurée par les Oiseaux.
Orogenèse :
processus conduisant à la formation des chaînes de
montagnes.
Orographique
: se
dit d’une pluie due au relief.
Orophile :
habitant du domaine altimontain (synonymes :
alticole,
alpin).
Osmaterium
:
organe fourchu, vivement coloré, érectile et évaginable
lorsque l’Insecte est inquiété, situé dans une cavité du
prothorax des larves de Papilionidae, qui saille et exhale
une odeur répulsive comme moyen de défense contre les
Oiseaux.
Osmose :
au sens figuré, c’est une influence réciproque, une
interpénétration. (Au sens propre, c’est le transfert du
solvant d’une solution diluée vers une solution concentrée
au travers d’une membrane).
Osmotique :
relatif à l’osmose.
Oued :
cours d’eau permanent ou non (le synonyme possible en
berbère est
asif, mais ce
dernier ne semble s’appliquer qu’aux torrents et rivières
de montagne).
Ovipositeur
:
organe situé à l’extrémité postérieure de l’abdomen et
servant à la ponte.
Oviposition :
acte de ponte pour la femelle d’un Insecte.
Oviscapte
:
ovipositeur rigide, chez certains Insectes.
Ovovivipare :
animal se reproduisant par oeufs mais les conservant
jusqu’à l’éclosion dans ses voies génitales.
Oxycédraie :
formation à Genévrier oxycèdre.
Pacage :
lieu où l’on mène paître le bétail. Désigne aussi le droit
d’usage consistant à laisser paître le
bétail (synonyme possible :
pâturage).
Paléarctique
:
répandu dans la région géographique correspondant à
l’Eurasie, au Maghreb, au nord de l’Arabie et de
l’Himalaya.
Paléogenèse :
histoire paléontologique.
Palpes :
organes sensoriels articulés et pairs accompagnant les
pièces buccales d’un Insecte.
Paludicole
: habitant les
marais et milieux similaires.
Palynologie :
étude des pollens (actuels ou fossiles).
Paraclimax :
régression de la série climacique induite par de mauvaises
conditions de sol. (voir aussi
subclimax).
Parade
(nuptiale) :
comportement ritualisé de certains Insectes, Reptiles,
Batraciens, Oiseaux, Mammifères, formant prélude à
l’accouplement.
Paratype :
les autres membres dans la série d’une description
zoologique, après désignation des holotype et allotype.
Pariade : ce terme
désigne, notamment pour les Oiseaux mais aussi pour les
Papillons, la période pendant laquelle ils se réunissent
par paires avant de s’accoupler, et tout ce qui se rapporte
à cette phase comme l’ornementation, la ritualité, etc. Ce
terme est souvent confondu avec celui de
« parade » dont la signification le recouvre
partiellement. (synonyme :
saison des amours).
Pattern :
anglicisme qui désigne l’ensemble des motifs alaires
(marques, taches, lignes, festons...) d’un Papillon. La
transcription française est du genre féminin :
la
patterne.
Pauciflore :
ne portant que peu de fleurs.
Pectiné :
muni de ramifications similaires aux dents d’un peigne.
Pédiplaine :
étendue presque plane des régions arides.
Pédocénose :
partie de la biosphère représentée par les sols.
Pédologie :
science étudiant les caractéristiques des horizons
superficiels du sol.
Pédoncule :
axe portant une fleur solitaire ou une inflorescence.
Pélites :
roches détritiques, meubles ou consolidées, dont les
constituants, très fins, ne sont plus visibles à l'œil nu.
Pelouse :
formation naturelle herbacée rase, organisée en montagne
par des hémicryptophytes et en particulier des Graminées,
couvrant le sol d’une manière continue toute l’année.
Pendage : angle entre la
surface d'une strate et un plan horizontal.
Perching :
anglicisme qui désigne, pour les Papillons et à l’instar
des Oiseaux, l’action de se poser réitérativement sur un
support électif surélevé (branche, pierre) pour mieux
surveiller un territoire et intervenir en cas de menace en
chassant le concurrent. Concerne les mâles des lépidoptères
diurnes territorialistes et percheuses.
Perchis :
état d’une futaie composée de perches (stade intermédiaire
entre gaulis et futaie).
Pérenne :
apte à vivre plusieurs années sur le même enracinement, en
parlant d’une plante placée dans des conditions
favorables ; permanente, s’agissant de l’agriculture
fondée sur l’écologie.
Persistant
: se
dit du feuillage de certains arbres qui reste vert et ne
tombe pas en période hivernale (synonyme :
sclérophyle).
Pétiole :
partie rétrécie reliant le limbe d’une feuille à la tige.
Phanérogames :
plantes à fleurs se reproduisant par graines (mono- et
dicotylédones).
Phanérophyte
:
végétal ligneux de hauteur dépassant 30 cm (même en saison
défavorable). Ce sont les arbres, les arbustes et les
arbrisseaux.
Phellogène :
se dit d’un tissu végétal qui produit le liège.
Phénologie :
chronologie des
variations saisonnières et du cycle biologique, notamment
d’un Insecte ; rythme saisonnier des
générations.
Phénotype : ensemble
des caractéristiques physiques et physiologiques d’un
individu, résultant de son génotype et de son
environnement.
Phéromone :
substance odoriférante, volatile et sexuellement
attractive, de composition chimique spécifique,
généralement diffusée par le sexe femelle et qui stimule
les cellules sensorielles (récepteurs antennaires chez les
Lépidoptères) des individus du sexe opposé jusqu’à
plusieurs kilomètres de distance.
Photopériode :
durée relative du jour et de la nuit se subdivisant en deux
parties : la période lumineuse ou
photophase, et la période
obscure ou
scotophase.
Photophase :
durée du jour, variable selon la latitude et la saison,
ayant une influence sur la vie animale et végétale
(antonyme :
scotophase).
Photophobie :
crainte de la lumière.
Photosynthèse
:
élaboration de matières organiques par les végétaux verts
grâce à la transformation des éléments minéraux, de
l'absorption d'eau, de CO2 par action de l'énergie
lumineuse par la chlorophylle. Cette activité physiologique
s'accompagne d'un rejet d'oxygène. D'importance écologique
capitale, elle est à l'origine de l'oxygène dans
l'atmosphère terrestre et de la fabrication de toute la
matière organique.
Phototropisme :
réaction de déplacement orienté (tropisme) déterminée par
l’action lumineuse.
Phragmite :
Roseau.
Phréatique :
dans le sous-sol.
Phyllophage :
qui se nourrit de feuilles.
Phylogenèse
ou
phylogénie : histoire
de la formation et de l’évolution d’une espèce, d’un
phylum.
Phylogénétique
ou
phylogénique : relatif
à la phylogenèse.
Phylum :
série évolutive de formes végétales ou animales dérivant
d’un ancêtre commun (synonyme :
lignée).
Phytocénose :
partie de la biosphère représentée par le monde végétal ou
communauté végétale fréquentant un milieu uniforme.
Phytogéographie :
géographie botanique chargée de l’étude de la répartition
des plantes.
Phytohelme :
eau croupissante qui stagne dans les cavités des vieux
arbres.
Phytomasse :
biomasse végétale.
Phytophage : qui
consomme de plantes en parlant d’un Invertébré.
Phytosociologie :
étude des
groupements végétaux, fondée sur des critères de
composition spécifique.
Pinède :
formation à Pin (terme régional) (synonyme :
pineraie, terme
général).
Pionnier :
qualificatif des premiers états d’une succession. Se dit
d’une espèce qui se manifeste ou s’installe en premier.
Pistaciaie :
formation à Pistachier de l’Atlas.
Plante-hôte :
plante nourricière de la larve d’un Insecte phytophage.
Plastique :
se dit d’un animal ou d’un végétal capable de s’adapter à
une vaste gamme de situations, tolérant tous types
environnementaux, donc sans exigences prononcées. Les
espèces concernées se caractérisent par leur
plasticité écologique (synonyme :
élasticité écologique).
Plurivoltin :
qui donne plusieurs générations annuelles.
Point-quadrat :
méthode d’étude quantitative de la végétation.
Pollinisateur :
se dit d’un Insecte intervenant dans la fécondation croisée
des plantes phanérogames par le transport du pollen depuis
une fleur sur le pistil d’une autre fleur de la même
espèce.
Pollinivore :
se nourrissant de pollen.
Polymorphisme :
phénomène par le biais duquel une espèce (polymorphe)
donnée se présente sous plusieurs formes pour ce qui
concerne ses caractères superficiels.
Polyphage :
qui
se nourrit d’un large spectre d’espèces végétales
(antonyme :
monophage).
Ponto-méditerranéen :
habitant l’est du Bassin méditerranéen, de la Méditerranée
jusqu’au Nord de l’Asie Mineure (Alpes Pontiques).
Port
:
silhouette d’un arbre.
Postdiscal :
chez un Papillon, partie de l’aile située au-delà de l’aire
discale, mais avant le bord externe (synonyme :
postmédiane).
Potamaie :
formation à Potamot.
Pozzine :
type de végétation comblant progressivement les anciens
lacs glaciaires de haute altitude (du vocable corse
« pozza »
signifiant « tourbière d’altitude ».
Prairie :
formation naturelle herbacée organisée par des
hémicryptophytes et des géophytes mésophiles et
hygrophiles, vivace ou annuelle à rythme saisonnier très
marqué.
Praticole :
qui fréquente les prés.
Prostré :
couché sur le sol.
Protandrie :
chez certains Invertébrés comme les Lépidoptères, émergence
précoce des mâles, dans une même génération, avant celle
des femelles, en vue d’une fécondation optimum de ces
dernières par les mâles déjà éclos en totalité
(antonyme :
protogynie).
Protogynie :
émergence précoce des femelles (avant celle des mâles),
dans une même génération (antonyme :
protandrie).
Protéroglyphe :
Serpent dont les crochets venimeux canaliculés sont situés
en avant de la cavité buccale. Chaque morsure correspond à
une injection de venin (Élapidés, Hydrophidés) (voir
aussi :
aglyphe,
opisthoglyphe et
solénoglyphe).
Proxima (pluriel : proximae)
: espèce proche d’une autre espèce.
Pruine
:
enduit glauque et cireux recouvrant l’épiderme de certains
organes comme les fruits.
Psammophile ou
psammicole : qui
affectionne ou qui a besoin d’un milieu sableux
(synonyme :
sabulicole).
Ptéridophyte : végétal
cryptogame vasculaire, sans fleurs et aux tissus comportant
des vaisseaux conducteurs (Fougères, Prêle, Lycopode).
Pubescent :
recouvert d’une pilosité fine et souple, courte et dense.
Pyrophile :
espèce végétale dont la dissémination et/ou la germination
sont favorisées par le feu.
Pyrophyte :
se dit d’une espèce végétale résistant bien aux incendies
(certaines pyrophytes africaines nécessitent même la
chaleur d’un feu de brousse pour leur germination).
Quotient
d’Emberger : quotient
pluviothermique dont la formule fut élaborée en 1939 par
Louis Emberger. Il sert à définir les cinq différents types
de climats méditerranéens que seul le Maroc possède en
totalité dans la région méditerranéenne.
Race : division
taxinomique infrasubspécifique reposant sur des caractères
subsidiaires communs aux spécimens d’une ou de plusieurs
populations généralement locales.
Rachis :
axe primaire d’une grappe, d’un épi ou d’une fleur
composée.
Radicante :
plante à tiges prostrées émettant un système radiculaire
(radicant :
qui s’enracine en nœuds).
Radiculaire :
relatif aux racines (synonyme :
racinaire).
Ramée :
ensemble des branches feuillues d’un arbre.
Ranker
:
sol peu évolué sur substrat de roche cristalline ou
sédimentaire.
Ras :
promontoire, cap.
Ravining :
néologisme anglo-saxon qui désigne le comportement
territorialiste consistant, pour un Lépidoptère mâle, à
patrouiller incessamment dans toute figure géomorphologique
afférente au ravin.
Razzia
(pluriel :
rezzou) :
pratique ancestrale des populations nomades consistant en
une incursion en territoire ennemi afin d’enlever du butin,
particulièrement des troupeaux.
Recéper : couper
au ras d’une souche pour que se développent de jeunes
pousses.
Récurvé :
recourbé avec la pointe vers le bas.
Réfléchi :
rebroussé, retroussé vers le bas.
Reg :
dans la steppe désertique, vaste étendue tabulaire formée
de cailloux que l’active érosion éolienne a dégagés du sol
par retrait des éléments fins. Les éléments rocheux y
dominent toujours les éléments meubles.
Régénération
:
coupe d’une génération d’arbres et remplacement de ceux-ci
par semis ou plantation.
Régénération artificielle :
jeune peuplement
forestier issu de plantation.
Régénération
forestière : renouvellement
du peuplement forestier, par voie naturelle ou par
opération artificielle.
Régénération
naturelle : jeune
peuplement forestier issu de semis.
Régression
marine : phase de
retrait de la mer sur une surface continentale (exondation)
à la suite de l’installation d’un bas niveau marin.
Relicte :
espèce végétale ou animale aux exigences écologiques
prononcées, et dont l’aire de répartition, par suite de
bouleversements orogéniques ou climatiques, s’est trouvée
restreinte à une région limitée ou morcelée en îlots
disjoints (aire
relictuelle), où se sont
maintenues des conditions proches de celles qui régnaient
dans son aire originelle et plus vaste. Ne pas confondre
avec
relique (voir ce terme).
Se dit aussi d’organes ayant régressé, généralement non
fonctionnels, mais attestant une appartenance à une lignée.
Relictuel :
relatif à une espèce ou à une distribution relictes
(synonyme :
vestigial).
Relique : se dit d’une
espèce végétale ou animale présentant des caractères
archaïques et s’étant maintenue jusqu’à l’époque actuelle,
témoin des faunes anciennes aujourd’hui presque
complètement disparues. Exemples : le Cœlacanthe, et
parmi les Lépidoptères, les Microptérygides. Ne pas
confontre avec
relicte (voir ce terme).
Rémanence
:
degré de résistance d’un élément à sa décomposition dans le
sol.
Remembrement
:
redistribution « rationnelle » des parcelles d'un
finage, destinée à les regrouper en blocs moins nombreux,
plus vastes, de forme régulière et plus facilement
accessibles. L’opération est écologiquement nocive car elle
induit toujours la suppression des haies et d’autres
refuges.
Res
nullius : binôme latin
désignant une catégorie juridique coutumière, héritée du
droit romain et qui signifie « chose n'appartenant à
personne ».
Ressaut :
saillie qui interrompt un plan horizontal.
Rétamaie :
formation à Retama
dasycarpa.
Réticulé :
imprimé d’un réseau de lignes saillantes, ou orné d’un
dessin en forme de réseau.
Reviviscence
:
propriété de certains animaux à reprendre une activité
vitale ou de certains végétaux à reprendre leur forme
d’origine (notamment des Carpophores) après une période
ralentie, somnolente, léthargique ou desséchée provoquée
par une sécheresse.
Rhettara :
canal souterrain d’irrigation (voir aussi :
foggara).
Rhizome :
tige souterraine pérennante et développant des
racines.
Rhizosphère : parcelle du
sol entourant les racines des plantes et qui en est
directement influencé.
Rhopalocères :
Lépidoptères appliquant leurs ailes les unes contre les
autres au-dessus du corps en position de repos. Plus connus
sous le nom de « Papillons de jour ».
Rhussaie :
formation à Sumac à trois feuilles (Rhus
tripartita).
Rhytidome :
suber et partie exfoliée
de l’écorce d’un arbre.
Rift : fossé
axial d’effondrement continental ou océanique.
Rilwash
:
ruissellement divagant en région aride.
Ripicole :
qui hante les rives des cours d’eau ou des ruisseaux.
Ripisylve :
formation forestière riveraine et linéaire se développant
en double rideau d’un cours d’eau, composée d’hygrophytes
(Saules, Peupliers, Frênes, Tamaris...) et dont la
physionomie est marquée par l’abondance des lianes et la
vigueur de la végétation. Très proche et peu concernée par
le milieu méditerranéen, une autre figure fluviale est
la
forêt alluviale qui ne se
différencie de la ripisylve que par sa capacité
d’évolution.
Roche-mère
:
roche à partir de laquelle se développe un sol.
Roselière :
peuplement de
grandes plantes vivant dans la vase (comme les Roseaux).
Rosmarinaie :
formation à Romarin.
Rostre :
expansion en forme de bec.
Rubéfaction
:
coloration en rouge d’un sol, due à l’imprégnation par des
oxydes ferriques libérés par l’altération des roches.
Rudéral :
littéralement, « qui croît sur les décombres ».
Se dit d’une espèce à ample permissivité anthropique et
acceptant les lieux dégradés, comme la proximité des
habitations humaines.
Rupestre :
se dit d’une espèce animale ou végétale qui hante les
milieux caillouteux ou rocheux (synonymes
approximatifs :
rupicole,
saxicole ou
saxatile).
Rupicole :
qui affectionne les milieux rocheux, notamment les parois
subverticales (synonymes approximatifs :
rupestre,
chasmophytique,
saxicole ou
saxatile).
Sabulicole :
qui affectionne ou qui a besoin d’un milieu sableux.
Sagitté :
en forme de pointe de flèche.
Saharo-arabique :
se dit de la région biogéographique désertique définie du
Sahara à la péninsule Arabique.
Saharo-sindienne :
se dit de la région biogéographique désertique définie de
l'Afrique septentrionale à l'Inde.
Saltation :
phénomène géomorphologique correspondant aux déplacements
par bonds successifs de particules entraînées par l’air ou
le vent.
Sansouire :
formation dense d’halophytes ligneux typiques des schorres
d’embouchures et des lagunes.
Sapinière :
formation à Sapin.
Saprophage :
organisme se nourrissant de matières organiques en
décomposition (synonyme :
saprophyte).
Saprophyte
:
organisme qui se
nourrit de substances provenant d'organes ou d'organismes
morts (synonyme :
saprophage).
Saproxylique ou
saproxylophage :
organisme se
nourrissant de bois en décomposition.
Sarmatique :
1, relatif aux
formations graminéennes steppiques.
2, se dit d’une
espèce dont la répartition est centrée sur les régions
situées au nord de la mer Noire et sur celles couvrant le
bassin danubien (notamment la Hongrie), tout en présentant
souvent des îlots occidentaux disjoints.
Saumâtre
: se
dit d’une eau peu salée.
Saxicole
ou
saxatile : qui
affectionne les rochers.
Scarieux :
de consistance membraneuse et sèche.
Sciaphile :
qui recherche l’ombre (antonyme :
héliophile).
Sclérophyle :
se dit d’un végétal à feuilles dures, petites, à cuticule
coriace et ainsi bien adaptées pour résister à la
sécheresse (synonyme :
persistant).
Sclérotine
:
substance donnant à la cuticule sa rigidité et sa dureté,
résultant du tannage des protéines de la chitine.
Scolus
:
excroissance sur le corps de la chenille.
Scutiforme :
en forme de bouclier.
Sebkha :
dans le Sahara, dépression au sol salé par accumulation de
chlorures et de sulfates, souvent d’altitude négative.
Sédiment
:
dépôt laissé par les eaux, le vent et les autres agents
d'érosion. Il peut être d'origine lacustre, fluviale,
glaciaire…
Ségétal :
qui croît parmi les céréales et par extension parmi les
cultures (exemples : le Coquelicot, le Bleuet).
Seguia :
canal d’irrigation (en berbère :
targa).
Semis
:
plantule d’un arbre.
Sempervirent :
se dit d’une une plante ou d’un arbre caducifolié dont la
défoliation est masquée par la présence constante de
feuilles vivantes. Le feuillage est persistant bien que les
feuilles soient caduques. Toujours vert même l’hiver.
Sessile :
directement inséré sur le support, sans pied, sans pétiole
ou sans pédoncule.
Sétiforme
: en
forme de soie.
Sétigère :
qui porte des soies raides.
Sétuleux
:
soyeux.
Sex-ratio :
proportion d'individus d'un sexe par rapport à l'ensemble
de la population pour une génération donnée.
Sif :
petite dune courbe, souvent issue d’une
barkhane et qui en groupe
forment un
rhourd.
Silicicole :
qui affectionne les sols riches en silice.
Sirocco :
vent sec et chaud qui souffle depuis le Sahara sur le sud
de la Méditerranée occidentale lorsque des basses pressions
règnent entre les Baléares et l’Algérie.
Solénoglyphe :
se dit des Vipères dont les crochets à venin, très grands,
canaliculés, sont rabattus à l'intérieur de la bouche lors
de sa fermeture. Ils se redressent au moment de la morsure
quand la glande à venin est comprimée, de sorte que le
poison est injecté sous pression (voir aussi :
aglyphe,
opisthoglyphe et
solénoglyphe).
Solifluxion
:
ensemble des glissements des terres qui n’affecte pas que
les sols au sens strictement pédologique, mais aussi les
roches meubles. Ce risque est augmenté par de fortes pluies
prolongées, sur des pentes raides.
Sommital : situé au
sommet.
Souk :
marché hebdomadaire en Maroc rural.
Sous-espèce :
échelon inférieur à celui de l’espèce et rang hiérarchique
le plus bas parmi ceux reconnus par le Code de la
nomenclature scientifique. Il n’est définissable par aucun
critère objectif et la division d'une espèce en
sous-espèces dépend du bon vouloir d'un taxinomiste.
Spathe :
bractée entourant l’épi dans certaines inflorescences comme
celles des Palmiers ou de Graminées.
Sphère (floristique,
faunistique) :
compartiments de dimensions continentales définissant le
plan le plus élevé d’appartenance biogéographique des
espèces ou groupes d’espèces, ainsi que leurs centres
d’origine et de dispersion.
Species
crescendi : espèce
« naissante », dans le concept de la spéciation.
Spiciforme :
en forme d’épi.
Spinescence
:
présence d’épines.
Spiniforme
: en
forme d'épine.
Spiritrompe
:
trompe spiralée et suceuse des Lépidoptères
(synonymes :
haustellum,
proboscis).
Squamiforme :
en forme d’écaille.
Squamuleux :
couvert de petites écailles (à ne pas confondre avec
squameux : couvert
de squames).
Sténoèce :
caractérisé par des exigences écologiques étroites et assez
strictes (à faible valence écologique) et donc contraint à
une localisation en des conditions bien particulières
(antonyme :
euryèce).
Steppe : sous
climat aride, saharien ou altimontain, formation naturelle
herbacée où dominent les végétaux xérophyles pérennes.
Expression du climat, la steppe correspond en priorité à un
climax et non pas à une dégradation usagère. La steppe
arborée comporte quelques arbres distants, la steppe
buissonnante quelques buissons, etc.
Steppisation :
c’est, dans un certain processus de détérioration de
écosystème forestier, une phase avancée où des espèces très
adaptées à la xéricité (Spartes, Thyms, etc.) parviennent à
dominer les ligneux.
Stigmate :
chacun des orifices externes de l’appareil respiratoire
d’un Insecte permettant à l’air de pénétrer dans les
trachées.
Stolon :
tige émise par un bourgeon axillaire, courant au sol et
engendrant de nouveaux individus par enracinement.
(Stolonifère :
qui émet des stolons).
Stomate :
ouverture dans l’épiderme des feuilles de végétaux par
laquelle s’effectuent les échanges avec l’atmosphère.
Strate
:
étage caractérisant l’organisation verticale de la
végétation.
Strobile ou
strobili : appareil
reproducteur de certains végétaux en forme d’épi conique,
correspondant à un regroupement de sporanges ou d’ovules,
fruit en cône, chaton.
Subclimax :
régression de la série climacique suite à l’intervention de
l’Homme (voir aussi :
paraclimax).
Subcorticole :
se développant sous l’écorce.
Suber :
tissu né de l'activité vers l'extérieur du phellogène dans
une tige ou une racine.
Suberaie :
formation à Chêne-liège (s’écrit aussi :
subéraie)
(synonyme :
chênaie-liège).
Subéreux :
constitué de liège.
Suffusion :
semis diffus d’écailles sur une aile de Papillon.
Surpacage :
surcharge de bétail.
Surpâturage : multiplication
des têtes sur des surfaces pauvres ou restreintes,
provoquant un tassement, puis une mise à nu du sol.
Sylvicole :
qui
vit dans les formations boisées.
Sylviculture
:
ensemble des règles et des techniques présidant à la
culture, à l'entretien et à l'exploitation de la forêt.
Symbiose :
association durable indispensable et à bénéfices
réciproques.
Sympatrides :
se dit de taxa qui partagent une même zone géographique,
la
sympatrie désignant la
cohabitation sur une aire commune (antonyme :
allopatrides). On écrit
souvent de manière étymologiquement incorrecte
sympatriques
et
allopatriques.
Synanthrope :
1, propre aux
relations interhumaines de l'état social, et par extension
relatif à la cité, à la ville.
2, se dit d’un
Insecte ou de tout animal qui recherche le voisinage de
l’Homme (exemple : la Mouche domestique).
Synclinal :
pli dont la convexité est tournée vers la bas (pli en
creux) (antonyme :
anticlinal).
Synécologie :
discipline scientifique qui a pour objet l’étude des
communautés d'êtres vivants et le milieu qui les entoure,
c'est-à-dire les rapports qui s'établissent entre les
diverses espèces végétales et animales et le milieu
extérieur. En synécologie, une unité importante est la
biocénose. Elle correspond à une communauté d'êtres vivants
qui habitent une portion du paysage et sont adaptés aux
conditions de ce milieu.
Syntopie :
cohabitation dans un même biotope (à ne pas confondre avec
la
sympatrie qui est la
cohabitation dans une même aire géographique).
Syntype
:
l’un
quelconque des spécimens ayant servi de fondement à la
description originale d’une espèce, lorsque celle-là a été
établie sur une série d’individus (synonyme :
cotype, voir
aussi :
lectotype).
Systématique :
domaine de l’histoire naturelle traitant de la
classification hiérarchisée des êtres vivants.
Tabulaire :
plat, en forme de table.
Tachelhit
:
parler berbère et ses variantes du Sud-Ouest marocain (voir
aussi :
Chleuh).
Taillis :
physionomie forestière dans laquelle les arbres sont issus
de rejets ou même de drageons, le plus souvent à la suite
d’une coupe. Lorsque, par élimination des rejets, il n’en
reste plus qu’un seul par souche, le taillis est alors
nommé futaie sur souche.
Talweg (ou
Thalweg) (allemand) :
ligne joignant les points les plus bas du fond d’une
vallée.
Tamariçaie :
formation à Tamaris.
Tamazight :
parler berbère du Maroc central.
Tanin :
produit extrait de l’écorce des Chênes et utilisé comme
traitement dans la conservation des peaux.
Tarifit :
parler rifain et
ses variantes (zénète).
Targa :
canal d’irrigation en berbère (en arabe :
seguia).
Tauzaie :
formation à Chêne tauzin.
Taxinomie
:
science des lois de la classification des organismes, avec
l’espèce comme unité de référence. On écrit souvent de
manière incorrecte taxonomie.
Taxon (pluriel :
taxa)
:
unité systématique d’un quelconque rang hiérarchique
(classe, ordre, sous-ordre, superfamille, famille,
sous-famille, tribu, genre, complexe, espèce, sous-espèce,
race, etc.)
Tectonique :
ensemble de déformations de la croûte terrestre s’exerçant
à une échelle régionale sur un ensemble de terrains
géologiques soumis à des contraintes de compression ou de
distension, postérieurement à leur formation.
Tectonique
des plaques (ou
tectonique globale) : idée
mobiliste complémentaire à celle de la
dérive des continents, datant du
début du XXe siècle et ayant triomphé de l’idée fixiste qui
jusqu’alors régnait en maître. Elle considère que
l’enveloppe externe (lithosphère) est morcelée par un
ensemble de calottes sphériques se déplaçant les unes par
rapport aux autres.
Tégument :
enveloppe externe de l’Insecte, comprenant la cuticule,
l’hypoderme et la membrane basale.
Tellien ou
Tell : région
littorale humide de l’Afrique du Nord située entre
l’embouchure du fleuve Moulouya (Maroc) et le Cap Bon
(Tunisie).
Territorialiste :
qui
défend son territoire (pour un mâle...)
Tétraclinaie :
formation à Thuya (Tetraclinis
sp.)
(synonyme :
callitraie).
Thalle :
appareil végétatif des végétaux inférieurs où l’on ne
distingue ni racine, ni tige, ni feuilles.
Thermophile :
lié aux stations chaudes et nécessairement ensoleillées.
Thérophyte :
végétal annuel traversant la mauvaise saison sous forme de
graine.
Thérophytisation : étape
tardive du processus de dégradation d’un écosystème
forestier, caractérisée par l’invasion d’espèces annuelles
opportunistes avantagées par la brièveté de leurs cycles,
sur un sol nu suite au recul des ligneux. La phase suivante
est la
désertification sensu
stricto.
Thuriféraie :
formation à Genévrier thurifère.
Thyrse :
inflorescence composée de forme pyramidale, correspondant à
une grappe de
cymes.
Tillite :
argile glaciaire à blocaux, induré, lapidifié (géologie
sédimentaire).
Tingitan :
relatif à Tanger (exemple : la péninsule Tingitane).
Tirs
(sols) :
vertisols plus ou
moins
hydromorphes de texture
lourde à argile gonflante nécessitant un drainage
superficiel et souterrain.
Tizi : col,
passage dans un massif.
Tomenteux : couvert
de poils duveteux enchevêtrés, à l’aspect feutré.
Topotype :
au
sein d’une série de syntipes, exemplaire récolté dans la
même localité que l’holotype (utile lors de la définition
des sous-espèces, lesquelles sont souvent liées à des
isolats géographiques).
Tornus :
jonction des bords interne et externe de l’aile antérieure
d’un Papillon.
Tourbière :
site
humide dans lequel se forme de la tourbe, issue des débris
végétaux et des différentes mousses (Sphaignes) en
décomposition. Suivant l’origine de sa formation, la tourbe
peut être acide ou alcaline, mais elle est toujours très
riche en carbone.
Transect :
coupe virtuelle selon un axe spatial déterminé, destinée à
représenter schématiquement des informations d’ordre
écologique (type de milieu, structure de végétation,
espèces présentes…)
Transgression
marine : phase
avancée de la mer sur une surface continentale (ennoiement)
suite à l’installation d’un haut niveau marin (voir
aussi :
régression marine).
Translation :
déplacement d’un lieu vers un autre.
Translocation
(du
sol) : changement
radical, mutation (par analogie au terme génétique
désignant le transfert partiel ou entier d'un chromosome
sur un autre chromosome).
Troglobie :
espèce qui vit de manière permanente dans une grotte non
éclairée. De nombreuses espèces troglobies sont adaptées à
la vie cavernicole et à l’obscurité totale.
Troglophile :
qui pénètre souvent au-delà de la zone éclairée d’une
grotte, qui aime y vivre et y passe généralement une partie
de sa vie.
Trophallaxie :
nourrissage par échange entre individus (comme chez les
Fourmis où cette disposition est liée à une organisation
anatomique particulière que constitue le
jabot social et un
proventricule fonctionnant
comme une pompe).
Trophique :
relatif à la nutrition.
Trouée :
ouverture naturelle ou artificielle dans la végétation.
Tubes
de Malpighi : organes
excréteurs des Insectes débouchant dans l’intestin
postérieur, découverts et décrits par Malpighi, médecin
italien du XVIIe siècle et fondateur de l’anatomie
microscopique.
Type :
spécimen unique désigné par le descripteur d'une espèce
comme le type porte-nom (synonyme :
holotype).
Typicité
(d’un
site) : conformité
de l’aspect d’un site donné, par rapport à la description
de l’habitat dans lequel il s’intègre. Un même habitat
naturel pouvant varier d’un site à l’autre, on peut évaluer
la typicité de l’habitat d’un site par rapport à la
description de référence de cet habitat.
Ubac :
versant d’une vallée exposé à l’ombre
(antonyme :
adret).
Ubiquiste :
indifférent aux conditions du milieu et donc répandu
partout (synonymes possibles :
opportuniste,
éclectique).
Unité
écologique : unité de
milieux naturels plus ou moins homogènes quant à leurs
principaux caractères physiques (substrat, relief,
altitude, exposition, etc.) et biologiques.
Univoltin
:
qui n’a qu’une génération, qui ne vole qu’une fois par an,
concernant les Lépidoptères (synonymes :
monovoltin,
monogoneutique).
Urodèle :
Batracien conservant sa queue à la métamorphose
(Salamandre, Triton).
Valence
écologique :
amplitude de la
permissivité d’adaptation aux milieux.
Vannage :
action érosive éolienne à l’origine de la naissance des
regs sahariens. Le vent agit sur un matériel non cohésif
qui sera entraîné d'une manière sélective. Les matériaux
les plus fins sont emportés tandis que les plus grossiers
restent en place.
Varve (géologie)
: sédiment lacustre fait de dépôts alternativement fins et
grossiers, déposé en avant des glaciers).
Vernaculaire :
se dit du nom usuel d’une espèce végétale ou animale dans
son pays d’origine (par opposition au nom
scientifique).
Vernal : printanier.
Vertiques
(sols) :
riche en argile gonflante (smectite).
Vestigial :
réduit à l’état de vestiges (synonyme :
relictuel).
Vertisols (ou
tirs méditerranéens) :
sols noirs, argileux et fertiles, issus de la décomposition
de roches (notamment de laves) sous climat à contrastes
saisonniers accusés.
Vicariant : se dit d’une
espèce morphologiquement proche et correspondant à une
autre d’une contrée différente. Il s’agit d’espèces
géminées et parfois taxinomiquement discutables. Il y a
vicariance lorsqu’une population est fractionnée en deux
populations par l’apparition d’une barrière géographique.
Allopatrides, les vicariants occupent des milieux aux
critères écologiques analogues, mais dans des régions
géographiquement différentes.
Vivace
: se
dit d’une plante supérieure ayant des capacités de
développement végétatif latéral (stolons, rhizomes) et dont
le développement et la floraison s'étendent plusieurs
années sur le même enracinement (synonyme :
pérenne, clone).
Vivrière :
qualifie l’agriculture avant tout destinée à
l’autoconsommation.
Volateur :
animal ailé (Oiseau, Papillon) présentant une remarquable
aptitude au vol.
Voltinisme :
nombre de générations annuelles chez un Insecte.
Volubile :
s’enroulant autour d’un support.
Würm :
dernière des
quatre grandes glaciations du Quaternaire dans les Alpes.
Xéricité :
état de ce qui est xérique.
Xéricole :
qui fréquente les milieux secs.
Xérique :
se dit d’un milieu sec et plus ou moins aride.
Xéromontagnard :
qui vit dans un milieu sec de montagne.
Xérophile :
se dit d’un organisme adapté à la vie en milieux arides.
Xérophytaie :
formation à xérophytes en coussinets épineux.
Xérophyte :
se dit d’une plante adaptée à l’aridité.
Xérothermique :
sec et chaud.
Xérothermophile :
qui affectionne ou recherche les lieux secs et chauds.
Xylophage :
organisme se nourrissant de bois.
Yeuseraie
:
formation à Chêne vert (= Yeuse)(synonymes :
yeusaie,
iliçaie,
Quercetum).
Zaouïas :
dans l'Islam, lieu de réunion et de prière à l'usage de
fidèles tels que les membres d'une confrérie religieuse. Au
Maghreb, le terme désigne un édifice comprenant une salle
de prière, une école coranique et un mausolée à coupole
consacré à un saint.
Zénaie :
formation à Chêne zène (ou zéen).
Zénète :
parler rifain
(berbère tarifit) et ses variantes.
Zoocénose :
partie de la biosphère représentée par l’ensemble des
animaux ou communauté animale fréquentant un milieu
uniforme.
Zygomorphe :
se dit d’une fleur symétrique par rapport à un plan autre
que le plan axial.