Un choix d’écorégions comme thèmes de découverte et de
réflexion
Une sélection des écosystèmes est proposée selon un
découpage du pays en dix secteurs d’intérêts
biopatrimoniaux et décrivant soit des formations
naturelles majeures, soit de grandes régions naturelles où
s’imbriquent plusieurs faciès.
Chacun des chapitres qui vont suivre se décomposent plus ou
moins sur un plan commun. Le chapitre s’ouvre sur la
découverte bien documentée de l’écosystème et des zones où
il se manifeste, ou bien de l’écorégion proposée. Lorsqu’il
s’agit d’une figure forestière, l’arbre qui l’organise est
présenté sous tous ses aspects d’intérêts tant botanique
que socio-économique. Suit une documentation écologique
(phytocénose et zoocénose) comportant parfois des
inventaires ou un développement sur un groupe, une espèce
botanique, un animal particulier, ainsi qu’une relation des
traditions usagères. La bioindication est largement
développée au moyen des Papillons diurnes comme grille de
lecture. C’est généralement dans une seconde partie que les
menaces qui pèsent sur le paysage naturel sont abordées,
qu’il s’agisse des risques majeurs (surexploitations
agro-pastorale et forestière) ou d’atteintes plus locales
ou pernicieuses, avec une analyse de leurs causes la plus
documentée possible. Des anecdotes, des dossiers et
quelques apartés connexes agrémentent chacun de ces dix
chapitres.
Dix grands paysages naturels
La cédraie dans tous ses états
Une
majestueuse forêt à l’inégal destin selon les montagnes où
elle se développe.
Les
sanctuaires de la sapinière
Un
écosystème nordique exclusif à la Cordillère rifaine de la
péninsule Tingitane.
Les
sentiers du Rif
Une
randonnée écologique sur les chemins de traverse de la
campagne rifaine, pays sauvage aux trésors cachés mais
aussi empire du kif.
L’Oriental
Les
hauts plateaux de l’Oriental : un océan d’Alfa.
Passé le fleuve Moulouya : les Monts de Beni-Snassen
et le Thuya de Berbérie.
L’embouchure de la Moulouya : un exemple de zone
humide.
Requiem
pour une forêt : la Maâmora
La plus grande formation à
Chêne-liège déconstruite est assaillie, l’arbre et les
suberaies marocaines.
Le
Toit du Maghreb
La
haute montagne marocaine et ses relictes glaciaires :
le Djebel Toubkal et le M’Goun.
Le Genévrier thurifère, le Cyprès de l’Atlas et la steppe
sommitale à coussinets épineux.
L’arganeraie
victime d’elle-même
Convergence de toutes les
convoitises, plus qu’un écosystème, la forêt d’Arganiers
correspond à une vraie civilisation.
Entre deux mondes
La
nature procède ici par transition.
L’approche de quelques types d’écotones intra-atlasiques,
frontières-contrastes entre les mondes paléarctique et
saharien : l’Ayachi, le Siroua et le Lekst.
Éloge de l’oasis : un modèle d’écosystème humain
Miracle au pays des
mirages : quand l’eau fait jaillir le verger.
L’Homme ne fait pas que des ravages en se sédentarisant...
Le Sahara : un désert plein de vie
Saisir l’insaisissable au pays
de l’absolu.
Les écosystèmes sahariens et leurs habitants.
Les marchands de sable.