25-1_GONEPTERYX

RHOPALOCERA PAPILIONOIDEA
PIERIDAE

Sous-famille Coliadinae
Genre
Gonepteryx

19 Gonepteryx cleopatra
Le Citron de Provence


Origine et répartition

Holoméditerranéen
Afrique du Nord, Europe méridionale, Turquie, Proche-Orient. Les Iles Atlantides hébergent des endémovicariants : G. cleobule (Hübner, 1824) (Ténériffe), G. palmae Stamm, 1963 (La Palma), G. eversi Rehnelt, 1974 (La Gomera), G. maderensis (Felder, 1862) (Madère).

Type

Papilio cleopatra Linnaeus, 1767 ; LT : Barbarie (Algérie).

Taxon au Maroc

Gonepteryx cleopatra cleopatra (Linnaeus 1767) ; LT : Algérie.

Distribution au Maroc

Tout le pays, au sud jusqu’à l’Anti-Atlas du Djebel Lekst. 500-3000 m.

Cartographie nationale (2003)

Nombre de mailles 10 x 10 km : 100.

Carte-cleopatra


Plantes-hôtes et sources nectarifères

Mêmes références que pour G. rhamni.
L’imago est tout autant généraliste avec une similaire prédilection pour les fleurs bleues.

Types d’habitats, conservation et attributions bioindicatives

Mêmes habitats que pour G. rhamni, avec une tendance nettement plus xérothermophile, acceptant davantage les milieux ouverts mais toujours liés à des formations forestières, arbustives ou buissonneuses mitoyennes. Le binôme des Gonepteryx vit le plus souvent en syntopie, sauf lorsque le Citron de Provence s’écarte dans le bioclimat semi-aride.
Attributions bioindicatives du même ordre que pour G. rhamni.

Phénologie

Phénologie identique, à savoir univoltin avec une génération automnale partielle, double diapause imaginale et grande longévité des adultes. Dans les biotopes de cohabitation, véritable messager des beaux jours, l’apparition de G. cleopatra est toujours plus précoce d’une quinzaine de jours.

Identité éco-éthologique

Sténoèce, rudéral, mésophile, sylvicole, frondicole.

Etat de connaissance et statut conservatoire

Moyen.

Peu menacé.