74-1_Atalanta

RHOPALOCERA PAPILIONOIDEA
NYMPHALIDAE

Sous-famille Nymphalinae
Genre
Vanessa



51 Vanessa atalanta
Le Vulcain

 
Origine et répartition

Elément faunistique holoméditerranéen (sensu de Lattin, 1967).
Macaronésie, Maghreb, Europe, Asie tempérée jusqu’en Sibérie, Iran. Introduit en Amérique du Nord (jusqu’au Guatemala), en Haïti, aux Bermudes, en Nouvelle-Zélande.

Type

Papilio atalanta Linnaeus, 1758 ; LT : Suède (Verity, 1950).

Taxon au Maroc

Vanessa atalanta (Linnaeus, 1758) ; LT : Suède.

Distribution au Maroc

Partout du niveau de la mer jusqu’à 2800 m, y compris en bioclimat aride. S’avance dans le domaine saharien jusqu’au-delà de la Vallée du Drâa, puisque d’anciens signalements citent des localités de la Seguiet-El-Hamra (Aserifa, Mseied) où l’imago fut observé en saison fraîche. Présent dans l’Oriental au Sud-Est jusqu’à Figuig. Aux abords de la steppe désertique, il ne vole que l’hiver et limite son territoire aux abords des douars, aux palmeraies et aux cultures oasiennes.

Cartographie nationale (2003)

Nombre de mailles 10 x 10 km : 41.

Carte-atalanta


Plantes-hôtes et sources nectarifères

Urticaceae : Orties (notamment Urtica urens) et Pariétaires (comme Parietaria mauritanica)(plantes nitrophiles).
Le papillon butine un très grand nombre de fleurs, notamment dans les jardins, avec une prédilection pour le Lierre (Rif, Moyen Atlas central, Rabat, etc.) Il recherche aussi les fruits mûrs et hante les vergers à l’automne.

Types d’habitats, conservation et attributions bioindicatives

Milieux frais, ombragés et ouverts des plaines et des montagnes en secteurs anthropisés (abords des villes et des villages, jardins, cultures, oasis, vergers, bermes des chemins, décombres, friches), ainsi qu’en lisière des forêts, des bois et des parcs.
Véritable commensal de l’homme dont il partage ses milieux rudéraux à forte dégradation (sauf chimique), il ne présente pas un grand intérêt bioindicateur.

Phénologie

Uni ou bivoltin (selon l’altitude et la latitude) avec une première éclosion printanière (l’autre étant automnale) et vole jusqu’au printemps suivant, période comportant des répits léthargiques d’été (Grand Sud et basses altitudes) et d’hiver (Nord et montagnes). Au moindre rafraîchissement d’été ou adoucissement d’hiver, les imagos reprennent leur vol. Les peuplements d’Afrique du Nord (et d’Europe méridionale) alimentent par migrations printanières sporadiques l’Europe du Nord, avec retour automnal probable au pays d’origine de la génération née en exil.

Identité éco-éthologique

Euryèce, rudéral, migrateur, mésophile, sciaphile, anémophile, territorialiste (mâle percheur).

Etat de connaissance et statut conservatoire

Faible au Maroc.

Peu menacé.