RHOPALOCERA PAPILIONOIDEA
LYCAENIDAE
Sous-famille Polyommatinae
Genre Zizeeria
33 Zizeeria
knysna
L’Azurè de la Surelle.
Origine et
répartition
Tropical.
Sud de la Péninsule ibérique, Canaries, Afrique, Asie
Tropicale, Australie.
Type
Lycaena knysna Trimen, 1862 ; LT : Le Cap et Baie
de Plettenberg (Afrique Australe).
Taxon au
Maroc
Zizeeria knysna
knysna (Trimen, 1862) ; LT : Afrique
du Sud.
Distribution au
Maroc
Pratiquement tout le pays, y compris le domaine saharien
dans les oasis et les zones culturales temporaires.
Présence très diluée à l’intérieur des reliefs. SE
rencontre généralement de 100 jusqu’à 1800 m.
Cartographie nationale
(2003)
Nombre de mailles : 52.
Plantes-hôtes et
sources nectarifères
Medicago sativa, M. tribuloides, Melilotus messanensis,
Acanthyllis sp., (Fabaceae), Polygonum equisetiforme
(Polygonaceae), Armeria delicatula (Plumbaginaceae),
Tribulus terrestris (Zygophyllaceae), etc.
Assez généraliste, l’imago butine toutes sortes de
Légumineuses naines et des Lamiacées, notamment les
Menthes.
Types
d’habitats, conservation et attributions
bioindicatives
Presque partout jusque dans le Sahara. Cultures, notamment
celles irriguées, jachères, jardins, oasis, parcs des
villes, parfois même en orée des terrains de golf peu
traités, pelouses des bermes des routes et des chemins,
vallons côtiers. Se complaît dans la niche de végétation
rase et drue des rives de canaux d’irrigations et aux
abords de la végétation sporadiquement inondée. Nombreuses
observations dans le moyen Drâa, la Hamada de Tindouf,
l’Adrar et jusqu’au domaine nettement soudanien
entourant le Tagant, là où les crues aléatoires autorisent
sur les maaders et les grarats l’établissement de
cultures temporaires.
Zizeeria knysna est un précieux auxiliaire pour un contrôle
d’impact des engrais et biocides intervenant dans les
cultures. Par sa disparition, il atteste des doses
excessives.
Phénologie
Trivoltin : février-avril, mai-juin puis
septembre-octobre, la génération d’automne étant
toujours la plus abondante, notamment dans les habitats
littoraux où elle bénéficie de la « pluie
ascensionnelle » (rosée), notamment active lors du
refroidissement de fin d’été.
Identité
éco-éthologique
Sténoèce, rudéral, mésohygrophile, ripicole de fortune,
myrmécophile, opportuniste.
Etat de
connaissance et statut conservatoire
Faible. Comme pour Lampides boeticus ou Leptotes pirithous,
le déficit cartographique provient du manque
d’intérêt pour une espèce rudérale, qui plus est fort
discrète. Ce Lycène est certainement mieux représenté dans
les oasis du Sud que l’actuelle cartographie ne le
fait pressentir.
Peu menacé.