RHOPALOCERA PAPILIONOIDEA
NYMPHALIDAE
Sous-famille Satyrinae
Genre Hipparchia
(Sous-genre Neohipparchia)
69 Hipparchia
statilinus
Le Faune
Origine et
répartition
Holoméditerranéen.
Maghreb, Europe méridionale et centrale, Asie mineure.
Type
Papilio statilinus Hufnagel, 1766 ; LT :
Berlin (Allemagne).
Taxon au
Maroc
Hipparchia
statilinus sylvicola (Austaut, 1880) ; LT :
Sebdou (Algérie).
Distribution au
Maroc
Formations forestières des plaines, du Rif, du Moyen Atlas
et du Haut Atlas où il semble plus localisé (seulement
repéré dans le Haut Atlas centro-méridional dans
l’afforestation de l’Adrar Tizerag et dans la
chênaie verte du Tizi-n-Test). N’a pas été contacté
dans l’Atlas Tellien (Monts de l’Oriental) où
sa présence est fort probable. Absent de
l’Anti-Atlas. Vole depuis des altitudes très basses
comme dans la Forêt de la Maâmora, près de Rabat,
jusqu’à plus de 2000 m dans le Haut Atlas.
Cartographie nationale
(2003)
Nombre de mailles 10 x 10 km : 31.
Plantes-hôtes et
sources nectarifères
Lygeum spartum, Poa sp., et des espèces forestières et
préforestières des genres Festuca, Bromus, Brachypodium,
Stipa (liste non exhaustive).
Peu butineur (Astéracées à floraison tardive), le Faune
semble préférer les exsudations produites par les vieux
arbres.
Types
d’habitats, conservation et attributions
bioindicatives
Espèce éminemment sylvicole au Maroc, on n’en
constate guère la présence à l’extérieur des espaces
boisés. Fortement sciaphile, l’imago ne sort du
couvert forestier que matin et soir, ou par temps frais. Il
investit les chênaies sclérophylles et caducifoliées, plus
exceptionnellement la cédraie, la tétraclinaie, la
thuriféraie peu élevée quand elles sont mixte avec un ou
plusieurs Chênes, mais semble absent de l’arganeraie
(recherches cependant incomplètes lors de la période de
vol). Son preferendum le porte très nettement vers la
chênaie verte, y compris arbustive. Le biotope est plutôt
du type brometum sec (xérobromion et mésobromion) des zones
bioclimatiques subhumide et humide du Maroc, depuis le
mésoméditerranéen jusqu’au montagnard méditerranéen.
C’est un Satyre sténoèce (localisé) mais assez
tolérant qui investit rapidement les reboisements et les
afforestations.
Phénologie
Fin juillet à début septembre en une seule génération.
Identité
éco-éthologique
Sténoèce, mésoxérophile, sylvicole, sciaphile.
Etat de
connaissance et statut conservatoire
Faible.
Peu menacé.