RHOPALOCERA PAPILIONOIDEA
NYMPHALIDAE
Sous-famille Satyrinae
Genre Pararge
86 Pararge
aegeria
Le Tircis
Origine et
répartition
Ponto-méditerranéen.
Madère, Afrique du Nord, Europe, Asie Mineure, Syrie,
Russie jusqu’en Asie Centrale.
Type
Papilio aegeria Linnaeus, 1758 ; LT :
Sud de l’Europe et Algérie.
Taxon au
Maroc
Pararge aegeria
aegeria (Linnaeus, 1758) ; LT : Sud de
l’Europe et Algérie.
Distribution au
Maroc
Partout, y compris dans les parcs des villes, jusque dans
l’Anti-Atlas et les oasis pré-sahariennes.
Répartition altitudinale : 0-2500 m.
Cartographie nationale
(2003)
Nombre de mailles 10 x 10 km : 98.
Plantes-hôtes et
sources nectarifères
La larve est oligophage sur un large spectre de Poacées des
genre Poa, Agropyrum, Dactylis, Brachypodium, Festuca,
Agrostis, etc., avec une tendance polyphage sur Carex sp.
(Cyperaceae).
Types d’habitats,
conservation et attributions
bioindicatives
Forêts ouvertes, bois clairs, lisières, ripisylves diverses
(à Tamaris dans le Sud), chemins creux, bordures des champs
et des lieux incultes où interviennent des groupements de
Roseaux et de Joncs, vergers, jardins, cultures oasiennes
où le Tircis se tient le long des seguias, arboreta, parcs
et espaces verts arborés des villes (Rabat, Casablanca,
Meknès, Marrakech, Agadir, etc.) ; dans les montagnes
du Sud, il tend à se réfugier dans les oueds temporaires
garnis de formations linéaires de Lauriers roses, ainsi que
dans quelques rares mégaphorbiées riveraines des cours
d’eau et des sources, avec un repli ripicole et
fonticole.
Dans le clair-obscur de sa niche écologique,
l’éthologie du mâle est caractérisée par
l’adoption de supports végétaux éclairés par des
taches de soleil où il se perche et qu’il défend avec
véhémence en pourchassant les mâles de toutes espèces
passant à proximité.
Comme beaucoup d’espèces commensales, le Tircis est
susceptible d’indiquer une tolérance assez haute de
pressions, nuisances, fréquentations diverses et
contaminations dont il serait intéressant de définir avec
précision le seuil.
Phénologie
Plurivoltin depuis février jusqu’en octobre, en
générations successives, et même tout l’hiver pendant
lequel il vole les beaux jours tant dans les parcs de Rabat
que dans les oasis du Sud.
Identité
éco-éthologique
Ubiquiste, rudéral, mésophile, héliophile, frondicole,
sciaphile, territorialiste, mâle percheur sur les feuilles.
Etat de
connaissance et statut conservatoire
Bon.
Peu menacé.